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Bamako et Kati s’unissent pour dire stop aux inondations et au paludisme

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« La propreté n’est pas qu’une question d’esthétique, c’est une question de santé publique », a martelé le Médecin-Colonel Assa Badiallo Touré, Ministre de la Santé et du Développement social, lors d’une cérémonie qui a rassemblé, ce jeudi 14 août à Torokorobougou, autorités et citoyens autour d’un même objectif : rendre les villes de Bamako et Kati plus propres et plus sûres.

 

L’événement, organisé sous le thème « Salubrité et engagement citoyen : agissons », a été l’occasion de remettre du matériel d’assainissement aux communes et de récompenser les quartiers les plus méritants dans un concours inter-quartiers de salubrité. Plus qu’un geste symbolique, il s’agit d’un acte concret pour renforcer la lutte contre les inondations, qui chaque année causent des dégâts matériels et menacent la santé des habitants.

 

Cette initiative s’inscrit dans une approche globale : améliorer le cadre de vie tout en réduisant les risques liés aux maladies hydriques comme la diarrhée, le paludisme ou la dengue. Le slogan « Bamako et Kati propres, Inondations Stop ! » résume bien cette double ambition : protéger l’environnement et préserver la santé publique.

 

Selon les autorités, la réussite de ce programme repose sur l’implication directe des habitants. « Chaque citoyen est un acteur du changement », a insisté le ministre, invitant les familles, associations et comités de quartier à s’approprier les gestes de salubrité.

 

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, témoignant d’un engagement institutionnel fort. Mais le défi reste immense : l’assainissement urbain, dans une capitale en pleine expansion, exige non seulement des moyens techniques, mais aussi un changement durable des comportements.

 

En renforçant le dispositif d’assainissement et en valorisant les efforts communautaires, Bamako et Kati veulent se donner les moyens d’affronter deux urgences : le dérèglement climatique et la lutte contre les maladies infectieuses. Une bataille où, selon les organisateurs, « la victoire dépendra de la mobilisation collective ».

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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