Affaire du général Abdoulaye I. Maïga : entre accusations et manœuvres, le haut gradé reprend pied
- malikunafoninet
- 17 juin
- 1 min de lecture

« Le général Maïga n’a fait que déclencher une enquête sur des faits graves. Aujourd’hui, il en paie le prix », confie un cadre proche de la DNAPES, dénonçant une « cabale administrative ».
Bamako – C’est un dossier aussi sensible que troublant. Mis en cause dans une affaire d’introduction de drogue à la Maison centrale d’arrêt de Bamako – alors même qu’il en est l’un des premiers lanceurs d’alerte – le Général Abdoulaye Idrissa Maïga, directeur national de l’administration pénitentiaire, a récemment obtenu une liberté provisoire, après deux semaines de détention.
Selon plusieurs sources concordantes, cette affaire s’inscrirait dans un contexte de rivalités internes à la DNAPES, récemment érigée en Direction générale. Le poste qu’il occupe suscite désormais de fortes convoitises, nourries par l’aura et les enjeux liés à cette structure stratégique du ministère de la Justice.
Malgré les attaques répétées sur les réseaux sociaux, le général Maïga est décrit par ses proches comme un homme rompu aux batailles administratives. Déjà, dans l’affaire des 11 inspecteurs pénitentiaires, il avait su se tirer d’une tentative de mise en cause. Pour l’heure, une enquête administrative a été ouverte à l’initiative du ministre de la Justice Mamadou Kassogué, dans l’espoir de faire la lumière sur ce qui pourrait s’avérer n’être qu’un acharnement déguisé.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































Commentaires