États-Unis : Trump-Musk, la fin d’un tandem qui incarnait la droite américaine
- malikunafoninet
- 10 juin
- 2 min de lecture

« Elon est un ami. Ce n’est pas personnel », a tenté de rassurer Mike Johnson, président de la Chambre des représentants, au lendemain de la rupture entre Donald Trump et Elon Musk. Ce divorce inattendu entre deux figures majeures de la droite américaine secoue le paysage politique et économique, exposant les tensions internes du camp conservateur.
Tout avait pourtant commencé comme un partenariat inédit : nommé en début d’année à la tête du DOGE (Département de l’efficacité gouvernementale), Elon Musk bénéficiait d’un statut spécial, avec un accès direct aux agences fédérales, sans passer par le Congrès. Une mission taillée sur mesure, destinée à rationaliser les dépenses publiques.
Mais le 29 mai, après 130 jours en fonction, Musk claque la porte. Officiellement pour se consacrer à ses entreprises — Tesla, SpaceX et X (ex-Twitter). Officieusement, le fossé avec Donald Trump s’était déjà creusé. L’ancien président republie laconiquement son message d’adieu, sans mot d’explication.
Rapidement, les rumeurs enflent : conflits de vision, tensions sur la gestion des agences, et même accusations liées à l’affaire Epstein, sur fond d’effondrement de la valeur de Tesla. La rupture devient publique, et les échanges en ligne virent au règlement de comptes voilé.
Des voix appellent à l’apaisement. Le financier Bill Ackman, sur X : « Nous sommes bien plus forts unis que divisés. » Musk lui répond : « Tu n’as pas tort. » Même des figures russes entrent dans la danse : Dmitri Medvedev plaisante sur une « médiation » contre des actions Starlink.
Ce qui semblait être un duo puissant au sommet du conservatisme américain s’est effondré en quelques jours, révélant non seulement des divergences profondes, mais aussi les failles grandissantes dans l’édifice trumpien.
Par
Oura KANTÉ
Malikunafoni




































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