États-Unis – Kenya : une réunion internationale pour renforcer la lutte contre les gangs en Haïti
- malikunafoninet
- 23 sept.
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« Le moment est venu d’agir de manière décisive et coordonnée », a insisté Christopher Landau, secrétaire d’État adjoint américain, en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies à New York. Aux côtés du président kényan William Ruto et de plusieurs partenaires internationaux, il a plaidé pour un engagement accru afin de répondre à la crise sécuritaire en Haïti.
La rencontre a mis en lumière un projet ambitieux : la création d’un Bureau d’appui des Nations Unies pour Haïti (UNSOH). Cette nouvelle structure viendrait prendre le relais de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS) en mettant sur pied une Force de répression des gangs (GSF). Avec un mandat renforcé et le soutien des 32 États membres de l’Organisation des États américains (OEA), l’objectif est de mobiliser quelque 5 500 agents pour rétablir un minimum de stabilité et permettre un retour à la gouvernance élue.
Le Kenya, déjà en première ligne dans la MSS, a reçu les félicitations de Washington pour son engagement, tandis que d’autres pays contributeurs ont été salués pour avoir jeté les bases de cette nouvelle étape. Les États-Unis rappellent toutefois que la réussite de ce processus repose avant tout sur un leadership haïtien fort : « Les solutions doivent être dirigées par Haïti et soutenues à l’échelle internationale », a martelé M. Landau.
Si le GSF et l’UNSOH apparaissent comme des outils essentiels pour faire reculer la violence des gangs, la reconstruction durable du pays dépendra de la capacité des institutions haïtiennes à reprendre la main. Washington, Nairobi et leurs partenaires affirment vouloir accompagner ce processus, mais insistent sur le fait que « Haïti doit écrire son propre avenir ».
Cette annonce ouvre désormais une nouvelle phase diplomatique et sécuritaire. La balle est dans le camp des Nations Unies : il reste à savoir quels États accepteront de renforcer leur contribution financière et militaire pour transformer cette volonté politique en résultats concrets sur le terrain.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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