Éducation : le Mali accueille une rencontre régionale sur l’égalité de genre dans la planification scolaire
- malikunafoninet
- 17 nov.
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« Notre engagement est modeste, mais il est réel », a déclaré le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, en ouvrant ce lundi 17 novembre 2025 l’atelier régional consacré à l’initiative « Priorité à l’égalité » (GCI). L’événement s’est tenu à l’hôtel Azalaï Salam de Bamako et a réuni des délégations de haut niveau venues des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) et du Tchad.
L’objectif de ce rendez-vous, organisé en partenariat avec l’UNGEI, l’UNICEF et l’IIPE-UNESCO, est clair : renforcer les compétences des administrations éducatives pour intégrer durablement la dimension genre dans la planification sectorielle. Une démarche essentielle dans une région où l’accès des filles à l’éducation reste confronté à de multiples obstacles, des normes sociales aux contraintes sécuritaires.
Autour de la table, se côtoyaient responsables ministériels chargés de la planification, experts du genre, représentants de la société civile et jeunes leaders engagés pour l’égalité. Cette diversité d’acteurs traduit la volonté d’élargir le débat et de bâtir un réseau régional de “champions” de l’égalité, capable de porter des réformes structurelles dans chaque pays représenté.
Au cours de la cérémonie d’ouverture, le ministre Sy Savané a salué la confiance des partenaires techniques et financiers, soulignant le rôle moteur de l’UNGEI et de l’UNICEF dans la mise en œuvre de l’initiative. Il a insisté sur la nécessité pour les systèmes éducatifs sahéliens de s’adapter : « C’est ensemble que nous pourrons transformer durablement nos écoles pour qu’elles soient inclusives et équitables », a-t-il rappelé.
Prévu sur deux jours, du 17 au 18 novembre, l’atelier a également enregistré la présence du représentant résident de l’UNICEF, Pierre N’Gome, ainsi que de responsables du Gouvernorat du District de Bamako, du cabinet du ministère et de la Fondation Strømme.
Au-delà du partage de pratiques entre pays, les participants espèrent voir émerger de nouvelles stratégies communes pour réduire les inégalités de genre à l’école, un enjeu crucial pour la stabilité et le développement du Sahel. Les conclusions attendues à l’issue des travaux pourraient orienter les futures politiques éducatives de la région.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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