À Koutiala, le « Faso Baro Kènè » ravive la flamme culturelle au cœur de l’Année de la Culture
- malikunafoninet
- 28 août
- 2 min de lecture

« La culture est notre mémoire vivante, elle doit aussi être notre boussole pour le Mali Kura », a lancé le communicateur traditionnel Bourama Soumano en ouverture du débat citoyen tenu mercredi à Koutiala.
Réunis dans la salle de la Pâtisserie Tara d’or II, habitants, responsables politiques et autorités coutumières ont pris part à une nouvelle édition du « Faso Baro Kènè ». Ce rendez-vous mensuel de dialogue citoyen a choisi pour thème : « Fasiya ni Bokolo pour un Maliden Kura » — une réflexion sur l’importance de la tradition et de la transmission pour bâtir un Mali renouvelé.
L’événement s’est déroulé sous la présidence du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, représenté par Mamary Diarra, Directeur national du Tourisme et de l’Hôtellerie. Le gouverneur de la région, le général Abdoulaye Cissé, ainsi que plusieurs figures politiques et administratives étaient également présents, témoignant de l’importance accordée à la revitalisation culturelle.
Trois personnalités de renom ont animé la rencontre : Bourama Soumano et Adama Kouyaté, tous deux griots et communicateurs traditionnels, rejoints par Aziz Traoré, leader d’opinion. À travers récits, chants et analyses, ils ont insisté sur la nécessité de retisser le lien entre les racines maliennes et les aspirations contemporaines de la jeunesse.
Cette initiative s’inscrit dans le projet « Culture Mali 2025 », porté par le ministère de tutelle à la suite de la décision du président de la Transition, le général Assimi Goïta, de proclamer 2025 « Année de la Culture ». Objectif : revitaliser les territoires à travers une éducation citoyenne nourrie par l’héritage culturel, afin d’inculquer aux jeunes une conscience collective et une fierté partagée.
Pour les participants, ce type d’espace de dialogue représente bien plus qu’une simple conférence. C’est un lieu de transmission intergénérationnelle, où la parole des anciens rencontre les aspirations des jeunes. Les prochaines éditions de « Faso Baro Kènè » sont attendues avec impatience, dans l’espoir de voir se multiplier ces temps de ressourcement culturel à travers tout le Mali.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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