top of page

Un an à la Primature : Abdoulaye Maïga imprime sa marque entre souveraineté, réformes et diplomatie active

ree

« Nous avons choisi la continuité, mais surtout l’efficacité. » C’est avec cet engagement que le Général de Division Abdoulaye Maïga a entamé son mandat de Premier ministre le 21 novembre 2024, cumulant la tête du gouvernement et le portefeuille de l’Administration territoriale. Une année plus tard, son action s’inscrit dans une dynamique marquée par la rigueur, la souveraineté assumée et un pilotage resserré des priorités nationales.

 

Dès sa nomination, le Chef du gouvernement a annoncé la couleur : deux tiers de son fonds de souveraineté seraient orientés vers les œuvres sociales du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta. Cette décision symbolique a donné le ton d’une gouvernance axée sur la solidarité et la proximité.

 

Le cap de cette première année repose sur les huit axes stratégiques définis par la lettre de cadrage du Chef de l’État. Ces orientations ont servi de fondement à l’élaboration du Plan d’Action du Gouvernement (PAG) 2025-2026. Présenté au CNT le 16 mai 2025, le document a été adopté à l’unanimité — 128 voix pour, aucune contre — tant il a convaincu par la clarté de sa vision et la cohérence de ses priorités.

 

Parmi les urgences traitées, la crise énergétique a constitué l’un des premiers chantiers. Le 28 novembre 2024, une réunion stratégique avec EDM SA a permis de bâtir un plan destiné à stabiliser la fourniture d’électricité, notamment pendant le mois de Ramadan. Un signal fort envoyé aux populations au moment où la confiance était mise à l’épreuve.

 

Désireux d’instaurer une adhésion nationale autour de ces orientations, le Premier ministre a multiplié les rencontres avec les forces vives : organisations syndicales, responsables religieux, société civile et partis politiques. Pour renforcer la cohérence du discours public, il a lancé en mars 2025 des journées dédiées à la communication gouvernementale, visant à mieux armer l’administration face à la guerre informationnelle.

 

Le Chef du gouvernement a également supervisé de nombreux mécanismes de pilotage : États généraux sectoriels, réunions du Comité interministériel de gestion des crises — notamment lors des inondations de 2024 et de la crise des hydrocarbures — ou encore comités stratégiques sur la digitalisation pour accélérer la mise en place des paiements numériques. À ce titre, il a présidé plusieurs événements d’envergure nationale et internationale, dont la Journée des autorités traditionnelles et la première édition de BAMEX 2025.

 

Sur le plan diplomatique, Abdoulaye Maïga a défendu une ligne souverainiste assumée. À l’intérieur, il a reçu de nombreux représentants d’États et d’institutions financières internationales afin d’exposer la vision de la Transition. À l’extérieur, il a effectué des visites au Niger, au Burkina Faso et au Ghana, en plus de représenter le Mali dans plusieurs forums mondiaux : Conférence de Séville sur le développement, Expo Osaka 2025, rencontre sur les pays sans littoral au Turkménistan, et surtout la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, où il a porté haut la voix de l’AES.

 

Soucieux de rapprocher l’action publique des populations, le Premier ministre a multiplié les déplacements intérieurs. De Ségou à Tombouctou en passant par Kônôbougou et Niono, il a inauguré des infrastructures, lancé des programmes de développement et expliqué, devant les forces vives régionales, le contenu de la lettre de cadrage présidentielle.

 

Après un an à la Primature, Abdoulaye Maïga aura marqué son passage par un leadership affirmé, une diplomatie offensive et un suivi rapproché des priorités nationales. Les prochains mois diront dans quelle mesure cette dynamique se traduira par de nouveaux acquis pour le Mali en Transition.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

 

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note*
bottom of page