Suivi de l’action gouvernementale : les cadres de la Culture formés aux nouveaux outils d’évaluation

« L’efficacité de l’action publique dépend d’abord de notre capacité à la mesurer », a rappelé Mahamadou dit Koumbouna Diarra, secrétaire général du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, en ouvrant ce mardi 26 août 2025 un atelier de formation destiné aux cadres de son département.

Réunis dans la salle de conférence du ministère à Bamako, les participants — membres du cabinet, du secrétariat général et des services rattachés — ont été initiés aux méthodes de renseignement du Système intégré de suivi-évaluation de l’action gouvernementale. Deux conseillers techniques de la Primature ont animé les travaux, traduisant la volonté du gouvernement d’harmoniser le pilotage de ses politiques à travers l’ensemble des départements.

Un accent mis sur la planification et le contrôle

Au programme : la collecte et le suivi des indicateurs trimestriels, la déclinaison des activités en sous-activités, ainsi que les techniques de planification permettant de rendre compte avec précision des réalisations du Plan d’action gouvernemental (PAG). L’objectif affiché est de renforcer les compétences des cadres afin de garantir plus de rigueur et de transparence dans l’évaluation des actions publiques.

Une exigence de redevabilité

Dans un contexte où la population réclame davantage de résultats concrets, le suivi-évaluation apparaît comme un outil stratégique. « Les citoyens veulent savoir où vont les ressources et ce qui est réellement accompli », a confié un cadre participant, estimant que cette formation arrive à point nommé.

Une démarche transversale

Le département de la Culture n’est pas isolé : des sessions similaires sont programmées dans d’autres ministères afin d’assurer une cohérence nationale. À terme, les autorités espèrent disposer d’une base de données actualisée, facilitant la prise de décision et la communication sur les progrès accomplis.

Cet atelier, plus technique qu’il n’y paraît, traduit une évolution : celle d’un État qui entend passer d’une logique de moyens à une logique de résultats mesurables.

Oura KANTÉ

Malikunafoni