top of page

Semaine nationale de la réconciliation : un héritage culturel au service de la paix

ree

 

« Le chemin de la réconciliation et de la paix est long, certes, mais avec notre volonté commune, la paix est possible », a lancé le Premier ministre, Général de Division Abdoulaye Maïga, en ouvrant la 4ᵉ édition de la Semaine nationale de la réconciliation, ce lundi 15 septembre à Bamako.

 

Placée sous le thème « Héritage culturel : facteur de paix et de cohésion sociale dans l’espace AES », cette édition met en lumière la richesse des traditions maliennes et sahéliennes comme leviers de réconciliation. Des pratiques ancestrales telles que le sinakounya (parenté à plaisanterie), le siguignogonya (entraide), le bouranyan ou encore le nimogoya sont rappelées comme socles de la cohésion sociale.

 

Instituée par la Loi d’Entente nationale de 2019, la Semaine nationale de la réconciliation s’étend du 15 au 21 septembre sur l’ensemble du territoire. Elle offre un cadre de mobilisation citoyenne à travers des activités éducatives, artistiques, sportives et mémorielles, visant à célébrer le vivre-ensemble et à sensibiliser les populations sur les enjeux de la paix.

 

L’événement associe également les partenaires nationaux et internationaux au processus de réconciliation, en insistant sur la nécessité de vulgariser les instruments de patriotisme, de civisme et de cohésion sociale.

 

Au-delà des discours, le gouvernement appelle les populations à transformer cette semaine en un véritable espace de dialogue, de compréhension mutuelle et de pardon. Les activités prévues devraient constituer une étape marquante vers la consolidation de la paix dans le Mali et au sein de la Confédération des États du Sahel (AES).

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note*
bottom of page