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Sahel : “Nous avons tout compris” – un vent de résistance souffle sur les terres africaines


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Dans un contexte de tensions sécuritaires persistantes, les peuples du Sahel affichent une détermination renouvelée face aux menaces extérieures. À travers des hommages rendus aux martyrs et des discours de résistance, une conviction émerge : la souveraineté africaine n’est plus négociable.

 

Tombouctou, Boulekessi, Tringa Marena... Dans ces localités devenues symboles de la résistance, les voix s’élèvent à l’unisson. “Ils peuvent lâcher leurs chiens de guerre et injecter leur poison, mais ils ne seront jamais à bout des Africains épris de liberté”, déclare un cadre local au sein d’un collectif citoyen rencontré ce jour-là, alors qu'une cérémonie d’hommage se tenait en mémoire des soldats tombés.

 

Sur les visages, l’émotion se mêle à une certitude : le jeu cynique de la domination néocoloniale est désormais démasqué. Les populations ont pris conscience des mécanismes d’influence utilisés pour affaiblir leurs États — désinformation, infiltration, instrumentalisation du terrorisme.

 

Les attaques récentes dans plusieurs zones frontalières n’ont pas semé la peur, mais renforcé l’unité. “Chaque attaque, chaque forfaiture nous rapproche davantage de notre objectif : une souveraineté pleine et entière, bâtie par nous-mêmes”, assure un officier de la région de Mopti. Dans les villages comme dans les villes, le soutien populaire aux forces armées est palpable, galvanisé par l’élan patriotique qui anime désormais la jeunesse et les aînés.

 

Le discours se veut clair : fini le temps des marionnettes politiques, des décisions dictées depuis l’étranger. Sur les réseaux sociaux, dans les mosquées, dans les marchés, le mot d’ordre circule : “Nous avons tout compris”.

 

À l’approche de la fête de l’Aïd el-Kébir, les hommages aux martyrs se multiplient. Dans plusieurs localités, des prières collectives ont été organisées pour saluer la mémoire des morts “qui ne sont pas morts”, comme l’affirme une vieille femme à Sandaré, en montrant le drapeau national hissé au sommet d’un minaret.

 

L’Alliance des États du Sahel (AES) poursuit sa marche, et avec elle l’espoir d’une Afrique qui rompt avec les schémas de soumission. Le message est ferme, et résonne d’un bout à l’autre de la région : la liberté ne se mendie pas, elle se conquiert.

 

Par

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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