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Poutine en Chine : « La sécurité de l’un ne peut pas se faire au détriment de l’autre »

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« Notre combat n’est pas d’abord pour des territoires, mais pour les droits fondamentaux des populations qui y vivent », a déclaré Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse à l’issue de sa visite officielle en Chine, le 3 septembre.

 

Durant ce déplacement de plusieurs jours, le président russe a participé successivement au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), à une rencontre trilatérale Russie–Mongolie–Chine, puis à des entretiens bilatéraux à Pékin. Il a salué des discussions « très positives » et mis en avant « l’initiative chinoise sur la gouvernance mondiale », qu’il juge « opportune » et tournée vers un renforcement de la coopération entre États.

 

Interrogé sur le dossier ukrainien, Vladimir Poutine a rappelé sa ligne de conduite : si chaque pays peut librement choisir son système de sécurité, « cette liberté ne peut pas être exercée au détriment de la Fédération de Russie ». Le chef du Kremlin réaffirme ainsi son opposition à une adhésion de l’Ukraine à l’Otan, tout en précisant ne pas contester son choix d’intégrer l’Union européenne sur le plan économique.

 

À propos des pourparlers russo-américains, il a balayé les rumeurs d’un compromis du type « sécurité contre territoires ». Selon lui, il n’a jamais été question d’un tel échange, ni lors des récentes discussions avec Donald Trump en Alaska, ni ailleurs. Le président russe insiste : les enjeux portent avant tout sur la protection des populations et la préservation de leurs cultures et traditions.

 

Enfin, concernant une éventuelle rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Poutine dit « ne pas exclure » cette possibilité, allant jusqu’à l’inviter à Moscou. Mais il prévient que, si la voie diplomatique n’aboutit pas, « il faudra remplir par la voie militaire les objectifs qui nous sont fixés ».

 

Cette conférence de presse illustre la double stratégie du Kremlin : afficher un front diplomatique ouvert en Asie, tout en maintenant la pression militaire en Europe de l’Est. La balle est désormais dans le camp des négociations.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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