Népal : la Première ministre par intérim promet une transition limitée à six mois
- malikunafoninet
- 15 sept.
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« Nous ne resterons pas plus de six mois », a assuré la nouvelle cheffe du gouvernement népalais par intérim, lors de sa première déclaration publique dimanche à Katmandou. Elle s’est également engagée à répondre aux revendications des manifestants qui réclament la fin de la corruption, une exigence devenue centrale dans l’actualité politique du pays.
Arrivée au pouvoir dans un contexte tendu, marqué par plusieurs semaines de mobilisation populaire, la responsable par intérim a tenté d’apaiser la rue en annonçant des mesures rapides. Son discours se voulait conciliant : elle a promis que son équipe mettrait en œuvre des réformes urgentes pour renforcer la transparence de l’État et ouvrir la voie à de nouvelles élections.
Depuis plusieurs mois, le Népal connaît une montée de la contestation, portée par des mouvements citoyens dénonçant un système politique jugé opaque et clientéliste. Des milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues de Katmandou et dans d’autres grandes villes, demandant des changements profonds dans la gouvernance.
L’annonce d’un mandat limité à six mois apparaît comme une tentative de restaurer la confiance entre les institutions et la population. Reste à savoir si cette promesse suffira à calmer la colère d’une partie de la société, impatiente de voir des réformes concrètes.
Les prochains mois seront décisifs : le gouvernement intérimaire devra non seulement gérer les pressions de la rue, mais aussi préparer le terrain pour des élections crédibles, qui permettront de redessiner l’avenir politique du pays.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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