top of page

Nigeria : 25 écolières kidnappées dans l’État de Kebbi

ree

 

« C’était comme dans un film d’horreur », confie un habitant du district de Danko, témoin de l’attaque. Dans la nuit du 16 au 17 novembre, au moins 25 jeunes filles ont été enlevées de leur dortoir au sein de l’école secondaire publique pour filles de Maga, dans l’État de Kebbi, au nord-ouest du Nigeria.

 

Selon la police locale, un groupe armé, décrit comme un « gang de bandits équipés d’armes sophistiquées », a escaladé la clôture de l’établissement et ouvert le feu de manière sporadique avant de kidnapper les élèves. Le personnel n’a pas été épargné : Hassan Makuku, membre de l’école, a été tué, tandis qu’un professeur a été blessé à la main.

 

Ces « bandits » représentent une menace récurrente dans le nord-ouest du Nigeria. Initialement impliqués dans des conflits liés aux ressources, ces groupes criminels ont progressivement basculé dans le crime organisé, ciblant souvent des communautés rurales peu protégées. Les enlèvements pour rançon, désormais fréquents, alimentent un climat d’insécurité persistant.

 

Les forces de sécurité, composées de policiers, de militaires et de milices civiles, ont lancé une opération conjointe pour retrouver les filles et neutraliser les ravisseurs. Les itinéraires empruntés par le gang et les zones forestières environnantes sont passés au peigne fin, selon les autorités.

 

Cet événement ravive de douloureux souvenirs au Nigeria, notamment l’enlèvement de près de 300 écolières à Chibok en 2014 par le groupe jihadiste Boko Haram, qui avait déclenché la campagne internationale « Bring Back Our Girls ».

 

Alors que la communauté locale et internationale suit de près l’évolution de la situation, la question de la protection des écoles dans le nord du pays reste plus que jamais d’actualité.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note*
bottom of page