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La danse malienne s’organise : la nouvelle Fédération reçue par le ministre Mamou Daffé

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« La danse est un langage universel, mais au Mali elle doit aussi devenir un levier d’identité et de développement », a déclaré Lassine Koné, président de la Fédération des Associations des Danseurs et Chorégraphes du Mali, à l’issue d’une rencontre officielle avec le ministre de la Culture, de l’Artisanat, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé.

 

Cette audience, tenue le mercredi 20 août 2025, s’inscrivait dans la dynamique de l’Année de la Culture, proclamée par le président de la Transition, le général Assimi Goïta. Pour la jeune Fédération, c’était l’occasion de se présenter formellement aux autorités et de partager sa vision pour l’avenir de la danse au Mali.

 

Structurer un secteur longtemps éclaté

 

Créée récemment, la Fédération rassemble déjà 19 associations réparties à travers le pays. Elle ambitionne d’unifier un secteur qui souffrait jusqu’ici d’un manque de coordination, afin de renforcer la visibilité des danseurs et chorégraphes maliens. Le recensement des acteurs se poursuit, signe d’un mouvement en pleine expansion.

 

Soutien affiché à l’Année de la Culture

 

Les membres de la délégation ont affirmé leur volonté de contribuer activement aux activités prévues en 2025. Plusieurs projets artistiques sont déjà en préparation pour accompagner cette année symbolique, que le gouvernement entend placer sous le signe du rayonnement culturel national.

 

Vers une meilleure protection sociale des artistes

 

Au-delà de la promotion artistique, la Fédération a également fait part de son intérêt pour l’Assurance Volontaire pour la Culture (AVOC), un mécanisme destiné à offrir une couverture sociale aux créateurs et professionnels du secteur. Cette démarche marque une étape vers la reconnaissance du rôle socio-économique des artistes, souvent confrontés à la précarité.

 

Encouragement des autorités

 

Le ministre Mamou Daffé, en saluant cette initiative, a félicité la Fédération pour sa capacité à fédérer et à se structurer rapidement. Il a réaffirmé le soutien de son département à toute organisation capable de contribuer à la vitalité culturelle et artistique du Mali.

 

En ce début d’Année de la Culture, l’émergence d’une fédération dédiée aux danseurs et chorégraphes illustre la volonté de la jeunesse artistique de se faire entendre et de participer pleinement à la construction d’un Mali nouveau, où la culture est pensée comme un pilier de développement et de cohésion sociale.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

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