La Chine repousse les limites de l’aviation avec un moteur hypersonique à kérosène
- malikunafoninet
- 13 juil.
- 2 min de lecture

« Atteindre Mach 16, c’est entrer dans une nouvelle ère de la propulsion aéronautique », affirme un expert chinois de l’aéronautique, après la démonstration d’un moteur révolutionnaire conçu et testé à Pékin.
La Chine a franchi un cap technologique impressionnant dans le domaine de l’aérospatiale en mettant au point un moteur capable de propulser un avion à une vitesse hypersonique de Mach 16, soit près de 20 000 km/h. Ce moteur, basé sur le principe de la détonation oblique, fonctionne avec du kérosène de type RP-3, un carburant usuel dans l’aviation.
Les essais se sont déroulés dans les installations ultramodernes de la soufflerie JF-12, situées dans la capitale chinoise. Cet environnement de test à la pointe de la technologie est conçu pour simuler les conditions extrêmes des vols hypersoniques, notamment les pressions et températures rencontrées à de très hautes vitesses.
Le cœur de cette avancée repose sur un concept de propulsion novateur : plutôt que de comprimer l’air de manière traditionnelle, le moteur utilise une onde de détonation oblique pour générer une poussée directe, réduisant les pertes d’énergie et augmentant l’efficacité à des vitesses très élevées. Cette technologie pourrait radicalement transformer l’aéronautique militaire, les missions spatiales, voire à terme le transport civil à ultra-haute vitesse.
Ce développement s’inscrit dans une stratégie plus large de Pékin visant à devenir un leader mondial dans les technologies de pointe, en particulier celles à double usage civil et militaire. Si les implications concrètes restent encore à évaluer, cette percée technologique pourrait redéfinir l’équilibre des forces dans le domaine de la propulsion aérospatiale.
Les observateurs internationaux suivent de près cette avancée, qui soulève autant d’enthousiasme que d’interrogations : quel sera l’usage concret de ce moteur ? Et surtout, quelles en seront les conséquences sur les équilibres stratégiques mondiaux ? Une chose est sûre : le ciel n’a désormais plus de limite pour la Chine.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































Commentaires