L’ALG sur la voie de la transformation : vers une agence d’exécution de la Confédération du Sahel
- malikunafoninet
- 11 nov.
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61e session du Conseil des ministres – Un tournant stratégique pour l’espace Liptako-Gourma « Cette transformation voulue par les Chefs d’État n’est pas une simple réforme de structure : c’est une refondation stratégique. » Ces mots du ministre Amadou Keïta, président du Conseil des ministres de l’Autorité de Développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG), ont donné le ton de la 61e session ministérielle, tenue en visioconférence ce lundi 10 novembre 2025.
Un chantier majeur pour la Confédération AES
L’une des principales résolutions de la rencontre a porté sur le processus de transformation de l’ALG en agence d’exécution des projets et programmes de développement de la Confédération des États du Sahel (AES).
Cette évolution découle de la décision prise lors de la 8e Conférence ordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement, tenue le 11 juillet 2025, qui entend faire de l’ALG le bras technique et opérationnel de la Confédération, regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Pour le Pr Amadou Keïta, cette mutation vise à garantir la pérennité et la performance de l’organisation en alignant son cadre juridique, institutionnel et opérationnel sur les nouvelles orientations politiques de l’AES.
Une réunion d’évaluation et de projection
Les ministres participants — Fatoumata Bako Traoré (Burkina Faso) et Mamane Sidi (Niger) — ont validé plusieurs points essentiels :
· les rapports d’activités et d’exécution budgétaire pour les exercices 2023 et 2024 ;
· le budget 2025 de l’institution ;
· et surtout, le règlement créant le Comité chargé de la transformation de l’ALG en Agence d’exécution de la Confédération AES.
Cette feuille de route marque une étape décisive vers une intégration fonctionnelle et économique accrue entre les trois pays du Liptako-Gourma.
Cap sur un outil de développement intégré
Le président du Conseil des ministres a salué l’engagement de ses homologues du Burkina Faso et du Niger, ainsi que le travail de l’Administrateur provisoire et des équipes techniques de l’ALG. Il a appelé à « réussir la transition historique » de l’organisation pour en faire un instrument d’exécution performant au service du développement intégré de l’espace confédéral.
Une refondation au service de la souveraineté sahélienne
Au-delà des aspects techniques, la transformation de l’ALG symbolise la volonté des États de l’AES d’affirmer leur souveraineté économique et de bâtir un modèle de développement ancré dans la coopération régionale.
L’enjeu est clair : faire de cette nouvelle agence le moteur des politiques publiques communes du Sahel en matière d’énergie, d’infrastructures, d’agriculture et de résilience.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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