INA-PGD : un concours national pour révéler les talents artistiques maliens
- malikunafoninet
- 22 août
- 2 min de lecture

« L’art est une arme de construction de l’âme et de la société », rappelait un professeur de l’Institut National des Arts de Bamako. C’est dans cet esprit que le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme vient d’annoncer l’ouverture du concours d’entrée à l’Institut National des Arts Professeur Gaoussou Diawara (INA-PGD) pour l’année scolaire 2025-2026.
Contrairement à un simple examen académique, ce concours se veut une véritable porte d’accès pour les jeunes passionnés de création. Théâtre, musique, arts plastiques, métiers d’art ou encore animation socioculturelle : cinq filières sont mises en avant. Au total, 124 places sont à pourvoir, avec des quotas précis par discipline (45 pour les métiers d’art, 25 pour l’animation socioculturelle, 25 pour les arts plastiques, 17 pour la musique et 12 pour l’art dramatique).
Les épreuves, prévues du 23 au 25 septembre prochain au centre unique de l’INA-PGD, évalueront à la fois la culture générale des candidats et leurs compétences techniques. La rédaction ou dissertation, basée sur le programme du second cycle de l’enseignement fondamental, constituera l’épreuve clé de culture générale.
Pour être éligibles, les candidats doivent détenir au minimum le Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) ou équivalent et avoir moins de 24 ans au 31 décembre 2024. Les dossiers de candidature devront être déposés avant le 15 septembre 2025, accompagnés notamment d’un extrait de naissance, d’un casier judiciaire, d’un certificat de visite médicale et de deux photos d’identité.
Une seconde voie existe pour les professionnels. Des agents techniques des arts, de la culture, de la protection civile, des constructions civiles ou encore des services pénitentiaires, ainsi que les sapeurs-pompiers et musiciens militaires, peuvent se présenter. Ils doivent justifier de trois ans de service et fournir des pièces administratives spécifiques, telles qu’une autorisation de leur employeur.
Fondé en 1963 et ayant formé plusieurs générations d’artistes maliens, l’Institut National des Arts demeure un pilier de la formation artistique dans le pays. L’établissement, rebaptisé au nom du Professeur Gaoussou Diawara, s’inscrit aujourd’hui dans une volonté de renforcer la professionnalisation des métiers artistiques au Mali, dans un contexte où la culture est considérée comme un vecteur de résilience sociale et de rayonnement international.
Avec cette nouvelle édition du concours, les autorités ambitionnent non seulement de préserver le patrimoine culturel malien, mais aussi de préparer une relève capable de rivaliser sur les scènes africaines et mondiales.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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