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L’opération conjointe américano-israélienne contre les sites nucléaires iraniens marque un tournant dangereux dans la crise régionale. L’Iran, furieux, promet une riposte stratégique tandis que la communauté internationale redoute une escalade incontrôlable.

Téhéran, 23 juin 2025 — « De telles actions contre nos installations stratégiques ne resteront pas sans réponse. Les États-Unis doivent se préparer à des conséquences irréparables », a lancé un haut conseiller du guide suprême iranien, au lendemain des frappes américaines sur les sites de Fordo, Natanz et Ispahan.

Baptisée « Marteau de minuit », l’opération a été lancée dans la nuit de samedi à dimanche, mobilisant plus de 125 avions, dont des bombardiers furtifs B-2, et 75 armes de précision. Le Pentagone parle d’un succès tactique majeur, assurant que les capacités nucléaires iraniennes ont été sérieusement affaiblies.

Mais à Téhéran, l’attaque est perçue comme une ligne rouge franchie. Le régime dénonce une violation de sa souveraineté, accusant Washington de compromettre toute perspective de dialogue diplomatique.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé l’absence de radiation anormale, mais les autorités iraniennes insistent sur leur résilience. « Nos réserves d’uranium sont intactes. Notre savoir-faire ne peut être détruit par des bombes », a déclaré un proche du pouvoir sur les réseaux sociaux, évoquant des représailles "imprévisibles".

Le président américain, tout en appelant à la désescalade, justifie l’intervention comme une réponse préventive face à une menace croissante. Une position qui, à ce stade, n’a pas calmé les tensions. Le spectre d’un embrasement régional plane plus que jamais sur le Moyen-Orient.

Oura KANTÉ

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