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Formation des bouchers à Bamako : miser sur l’hygiène pour protéger la santé publique

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« Il est important que ceux dont la profession consiste en la vente de viande fraîche s’approprient les techniques d’hygiène nécessaires pour la fourniture d’un produit de qualité. » C’est en ces termes que Madame Oumou SALL SECK, Ministre de l’Entrepreneuriat National, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, a ouvert la session de formation des bouchers du district de Bamako, le jeudi 23 octobre 2025.

 

Organisée dans le cadre de la 30ᵉ édition du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, cette session regroupe soixante bouchers venus des six communes de la capitale. L’initiative, mise en œuvre avec le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), vise à renforcer les compétences des acteurs de la filière bétail-viande sur les bonnes pratiques d’hygiène et de sécurité alimentaire.

 

Dans son intervention, M. Aboubacar BA, Président de la Fédération nationale des groupements professionnels de la filière bétail-viande du Mali, a salué l’appui du ministère à travers le FAFPA. Il a rappelé que le partenariat entre les deux structures a déjà permis la formation de marchands de bétail et de producteurs dans plusieurs localités du pays. « Cette nouvelle étape consacre la professionnalisation des bouchers pour garantir une viande saine sur nos marchés », a-t-il souligné.

 

Madame la Ministre a, pour sa part, insisté sur la dimension sanitaire et économique de cette initiative. Selon elle, la consommation généralisée de la viande au Mali exige une vigilance accrue sur la qualité des produits mis en vente. En améliorant leurs pratiques, les bouchers contribuent non seulement à la prévention des maladies d’origine alimentaire, mais aussi à la valorisation de la filière viande, porteuse de nombreux emplois et revenus.

 

Au terme de la formation, les participants devraient être en mesure d’appliquer les normes d’hygiène et de conservation dans leurs boucheries. Une avancée significative pour la filière, mais surtout un gage de sécurité pour les consommateurs maliens.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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