Flash Sécurité au Centre-Ouest : les FAMa frappent deux cibles terroristes en 24 heures à Sébabougou

« Nous avons repéré des mouvements suspects dès l’aube… » confie une source sécuritaire locale, décrivant une journée particulièrement active pour les vecteurs aériens des Forces armées maliennes (FAMa).

Le 9 décembre 2025, dans la zone de Sébabougou, cercle de Diéma (région de Nioro), les opérations de surveillance du territoire ont permis de neutraliser deux positions liées à des groupes terroristes, selon l’État-Major général des Armées.

Un premier pick-up camouflé détruit au petit matin

À la faveur d’un survol matinal, les opérateurs aériens ont détecté un véhicule dissimulé sous un couvert végétal dense. Le pick-up transportait des fûts d’essence, un ravitaillement souvent utilisé pour alimenter les déplacements rapides de groupes armés dans cette zone frontalière.

La frappe a été déclenchée aussitôt, neutralisant le matériel avant qu’il ne puisse être déplacé.

Deuxième opération réussie dans l’après-midi

Quelques heures plus tard, toujours dans les environs immédiats de Sébabougou, les vecteurs aériens des FAMa ont traité une seconde cible : une base terroriste installée en pleine forêt touffue.

Selon l’armée, l’emplacement servait de point de repli pour des combattants et abritait également un autre pick-up rempli de carburant. L’ensemble a été détruit avec succès.

Les FAMa réaffirment leur détermination

Le Chef d’État-Major général des Armées assure que ces opérations illustrent la volonté des forces maliennes de garantir la sécurité des populations et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national.

Ces actions répétées visent également à réduire les capacités logistiques des groupes terroristes, souvent dépendants de caches de carburant pour maintenir leur mobilité.

Une dynamique appelée à se poursuivre

Ces frappes interviennent alors que les FAMa intensifient leurs missions aériennes dans le centre-ouest du pays. D’autres opérations pourraient être engagées dans les jours à venir, alors que les zones forestières de Diéma et de Nioro restent au cœur des préoccupations sécuritaires.

Oura KANTE

Malikunafoni