Dioïla accueille la cinquième conférence de “Faso Baro Kènè” pour raviver les valeurs culturelles maliennes
- malikunafoninet
- 30 juil.
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L’amphithéâtre de la ville de Dioïla a été le théâtre ce mardi d’un moment fort de réflexion culturelle, à l’occasion de la cinquième édition de l’espace “Faso Baro Kènè”. Ce rendez-vous mensuel d’échanges citoyens s’inscrit dans le cadre de l’initiative Culture Mali 2025, portée par le Ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, dans la dynamique de l’Année de la Culture, proclamée par les plus hautes autorités du pays.
Placée sous le thème « Fasiya ni Bokolo pour un Mali den kura », la conférence a rassemblé un panel de personnalités issues du monde traditionnel et culturel. Parmi les intervenants figuraient le professeur Ibrahima Iba N’Diaye, directeur du centre de formation Do Kayidara, le communicateur traditionnel Bourama Soumano, et le traditionaliste Seydou Fomba. L’échange a été modéré par le journaliste Idrissa Sidibé.
Revaloriser le Maaya et le Danbe pour forger le citoyen de demain
Au cœur des débats : le Maaya, expression de l’humanisme malien, et le Danbe, symbole de dignité et d’honneur. Les intervenants ont exploré ces fondements culturels à travers des récits, des anecdotes et des réflexions partagées avec le public venu nombreux. Les échanges ont mis en lumière l’importance de ces repères dans la construction d’une société solidaire, respectueuse et tournée vers un avenir enraciné dans l’identité nationale.
Un espace d’éveil citoyen et de transmission culturelle
L’objectif de l’initiative “Faso Baro Kènè” est de favoriser une transformation durable des mentalités à travers une redécouverte des valeurs endogènes. En reconnectant les citoyens à leur patrimoine immatériel, ce programme vise à former un “Maliden kura”, un individu nouveau, conscient de ses responsabilités sociales et culturelles, capable d’être acteur du changement tout en restant fidèle à l’héritage ancestral.
L’étape de Dioïla a ainsi permis à la population locale de s’approprier ces débats structurants et d’y participer activement, témoignant de la vitalité du tissu culturel et de la soif de repères au sein des communautés.
À travers cette démarche, les autorités entendent faire de la culture un véritable levier de refondation nationale.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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