de Lavrov dénonce les « prétextes » occidentaux et critique la rhétorique Macron
- malikunafoninet
- 26 août
- 2 min de lecture

Lors d’un entretien diffusé le 24 août 2025 dans l’émission « Moscou. Kremlin. Poutine », le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fustigé les positions des pays occidentaux qu’il accuse de chercher à saboter les discussions de paix autour du conflit en Ukraine.
« Un blocage voulu »
Selon Lavrov, les menaces de nouvelles sanctions brandies par les capitales occidentales en cas d’échec des négociations ne seraient qu’un « prétexte » pour faire porter la responsabilité de l’impasse sur Moscou et Kiev. Il a accusé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de multiplier les conditions irréalistes, notamment l’exigence d’une rencontre directe et immédiate avec Vladimir Poutine.
« C’est une manœuvre destinée à torpiller le processus initié par les présidents Poutine et Trump, qui avait déjà produit des résultats positifs », a-t-il insisté.
Une pique contre Macron
Interrogé sur les propos du président français Emmanuel Macron, qui a récemment qualifié la Russie « d’ogre » et de « prédateur », Lavrov a préféré l’ironie au contre-argument. « Je n’ai rien à commenter. Peut-être qu’il n’est pas très à l’aise quand il repense à ces mots », a-t-il lâché, laissant entendre que de telles déclarations relèvent davantage de la provocation que d’une analyse politique.
La question linguistique au cœur des tensions
Le chef de la diplomatie russe a également réagi aux annonces de Zelensky sur l’usage des langues en Ukraine. Selon lui, Kiev cherche à masquer un problème plus profond : les lois qui ont limité l’usage du russe et restreint les activités de l’Église orthodoxe ukrainienne canonique. Pour Lavrov, leur abrogation doit être le premier pas incontournable vers un règlement durable, quelles que soient les positions affichées par le gouvernement ukrainien.
Un climat diplomatique tendu
Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte où les perspectives de dialogue restent fragiles. Alors que Moscou et Kiev campent sur des positions antagonistes, la rhétorique entre dirigeants européens et responsables russes ne cesse de se durcir. L’évocation par Lavrov du « processus Poutine-Trump » laisse entendre que Moscou mise toujours sur un retour à des discussions bilatérales avec Washington pour relancer une dynamique diplomatique.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































Commentaires