Crise diplomatique : Ibrahim Traoré dénonce les propos d’un général américain et appelle à l’unité africaine
- malikunafoninet
- il y a 5 heures
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"On ne peut plus accepter que des voix étrangères jugent nos réalités sans jamais avoir foulé notre sol." Ces mots du président burkinabè Ibrahim Traoré résument la vive tension née après les déclarations du général américain Michael Langley.
En visite à Ouagadougou, nous avons assisté à une montée en tension entre le Burkina Faso et les États-Unis. Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a réagi fermement aux propos du général Michael Langley, chef de l’US AFRICOM, qui avait mis en doute la gestion des ressources minières du pays. Traoré a dénoncé de "gros mensonges" et exigé des excuses publiques, qualifiant ces accusations d’attaque contre la souveraineté du Burkina Faso.
Au-delà des mots, cette crise révèle un profond malaise sur le rôle de l’Occident dans les affaires africaines. Traoré a regretté que "des Africains soient utilisés pour diviser les Africains", appelant à une vigilance accrue face aux tentatives de manipulation externe.
La réponse populaire ne s’est pas fait attendre : des milliers de Burkinabè sont descendus dans les rues de la capitale et d'autres grandes villes pour exprimer leur soutien à la transition et rejeter toute ingérence étrangère. Une ferveur nationale qui reflète la soif d’indépendance et de respect des peuples africains.
Traoré a aussi rappelé les défis sécuritaires persistants. Il a alerté sur la montée en puissance technologique des groupes terroristes et affirmé que le pays restait engagé dans une lutte sans relâche contre ces menaces.
Alors que la sous-région fait face à des enjeux similaires, le président burkinabè a souligné l’urgence d’une coopération renforcée entre pays africains pour préserver leur sécurité et leur souveraineté. Une dynamique qui, selon lui, doit naître d’une volonté commune de dignité et d’autodétermination.
Malikunafoni
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