Coopération Mali – GCERF : renforcer la prévention de l’extrémisme violent par l’action communautaire

« La lutte contre l’extrémisme violent ne se gagne pas uniquement par les armes, mais aussi par la prévention et l’inclusion sociale », a affirmé Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, lors d’une séance de travail tenue le 12 septembre 2025 à Bamako avec une délégation du Fonds mondial pour l’engagement de la communauté et la résilience (GCERF).

Conduite par son président du Conseil d’administration, Stefano Manservisi, la mission du GCERF a échangé avec les ministres maliens en charge des Affaires religieuses et de la Jeunesse, aux côtés du chef de la diplomatie. L’organisation internationale appuie le Mali à travers le financement d’initiatives locales de prévention de la radicalisation, de déradicalisation et de réinsertion sociale.

Au cœur des discussions : la nécessité de consolider la coordination des interventions, de renforcer l’implication des communautés dans la lutte contre la radicalisation et d’accompagner la mise en place de centres dédiés à la déradicalisation. Les ministres ont insisté sur l’importance d’aligner les projets du GCERF sur les priorités nationales, conformément aux principes de gouvernance définis par l’État.

Dans le contexte sécuritaire marqué par un terrorisme qualifié de « sponsorisé par certains États », Bamako a réaffirmé son engagement à poursuivre le dialogue politique avec le GCERF, notamment à New York, en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies. Membre fondateur de ce mécanisme, le Mali entend continuer à soutenir ses actions en faveur de la résilience communautaire et de la paix durable.

Oura KANTÉ

Malikunafoni