CAN 2025 – Groupe A : un favori, trois challengers et une pression maximale
- malikunafoninet
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49 ans. C’est le temps écoulé depuis le seul sacre continental du Maroc (1976). En accueillant la 35ᵉ Coupe d’Afrique des Nations, du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, le Royaume se retrouve face à son histoire. Versés dans le groupe A avec le Mali, la Zambie et les Comores, les Lions de l’Atlas n’ont qu’un objectif : gagner enfin à domicile.
Le Maroc, hôte sous obligation de résultat
Pays organisateur pour la première fois depuis près de quatre décennies, le Maroc aborde la CAN avec un double enjeu : réussir l’événement sportif et confirmer son statut de place forte du football africain, à quelques années du Mondial 2030. Les enceintes rénovées de Rabat, Casablanca et Marrakech serviront d’écrin à une sélection portée par une génération confirmée au plus haut niveau.
Achraf Hakimi, Hakim Ziyech, Youssef En-Nesyri ou Sofyan Amrabat forment l’ossature d’un groupe expérimenté, guidé par Walid Regragui. Demi-finalistes de la Coupe du monde 2022, les Lions de l’Atlas savent toutefois que le prestige mondial ne garantit rien sur la scène africaine. À domicile, la moindre contre-performance serait vécue comme un échec.
Le Mali, la constance et l’ambition
Derrière le favori marocain, le Mali avance avec discrétion mais assurance. Finalistes à deux reprises sans jamais soulever le trophée, les Aigles disposent d’un effectif dense et équilibré. Yves Bissouma, Amadou Haïdara ou Kamory Doumbia incarnent une équipe capable d’imposer un défi physique et tactique à n’importe quel adversaire.
Le choc Maroc–Mali s’annonce comme l’affiche phare du groupe A. Au-delà du prestige, cette rencontre pourrait peser lourd dans la course à la première place.
La Zambie, le souvenir d’un exploit
Treize ans après son sacre historique de 2012, la Zambie cherche à retrouver une dynamique gagnante. Longtemps en reconstruction, la sélection zambienne mise désormais sur une nouvelle vague de talents pour renouer avec son passé glorieux. Sans la pression du favori, les Chipolopolo abordent ce groupe avec l’ambition de surprendre.
Dans une poule resserrée, leur capacité à bousculer la hiérarchie pourrait redistribuer les cartes.
Les Comores, sans complexe
Derniers venus mais loin d’être novices, les Comores continuent de progresser depuis leur première CAN en 2021, marquée par une qualification en huitièmes de finale. Les Cœlacanthes s’appuient sur un collectif solidaire, discipliné et porté par une confiance grandissante.
Face à des adversaires plus expérimentés, les Comores joueront libérés. Une posture souvent dangereuse dans une phase de groupes.
Un groupe plus ouvert qu’il n’y paraît
Le match d’ouverture opposera le Maroc aux Comores, le 21 décembre, au Complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat. Un premier rendez-vous symbolique pour un pays hôte en mission, mais aussi le point de départ d’un groupe A où chaque équipe a une carte à jouer.
Entre un Maroc sous pression, un Mali ambitieux, une Zambie revancharde et des Comores audacieuses, la phase de poules promet intensité et suspense. Et pour les Lions de l’Atlas, une certitude demeure : le droit à l’erreur n’existe plus.
Oura KANTE
Malikunafoni
























