top of page

Bamako : la Banque mondiale salue les avancées des projets urbains et environnementaux

ree

 

« La réussite du curage de plus de 60 % du réseau de Bamako et la digue de protection de Bla sont des résultats concrets qui méritent d’être soulignés », a déclaré une mission technique de la Banque mondiale, reçue jeudi 4 septembre par Mme Mariam Doumbia Tangara, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.

 

Cette audience marquait la fin de la mission d’évaluation de deux projets financés par l’institution internationale : le Projet de Résilience Urbaine de Bamako (PRUBA), placé sous la tutelle du ministère de l’Urbanisme, et le Projet de Restauration des Terres Dégradées (PRTD), piloté par le département de l’Environnement. Ces initiatives, lancées par les autorités de la Transition, visent à améliorer durablement les conditions de vie des populations.

 

Au cœur des discussions figuraient plusieurs réalisations déjà visibles dans la capitale. Le nettoyage de 25 points noirs, l’aménagement des marigots qui sillonnent Bamako, l’extension de la capacité de la décharge de Noumoubougou à deux millions de m³ ou encore la construction de stations de traitement des boues de vidange à Tienfala et dans la zone aéroportuaire illustrent les avancées concrètes du PRUBA. À cela s’ajoute l’édification de latrines publiques et privées, contribuant à l’assainissement urbain.

 

D’autres défis restent cependant posés, notamment la gestion du dépôt de transit de Badalabougou et l’instauration d’une taxe destinée au financement durable de la collecte des déchets.

 

En saluant le « partenariat sincère » avec la Banque mondiale, Mme le ministre a exprimé la gratitude des plus hautes autorités du Mali, soulignant que ces appuis contribuent directement à la transformation écologique et sociale du pays.

 

La mission de la Banque mondiale, elle, a insisté sur l’importance de maintenir ce cap afin d’assurer la durabilité des projets. Les prochaines étapes devraient s’attacher à renforcer la gouvernance locale et à consolider les mécanismes de financement pérenne pour l’assainissement urbain.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note*
bottom of page