1er Congrès Gynéco-Pédiatrique et Journées Scientifiques de l’ONASR : un front commun pour sauver mères et enfants
- malikunafoninet
- 20 sept.
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« Un pas important sera franchi dans l’amélioration des indicateurs de santé maternelle et infantile », a affirmé la ministre de la Santé et du Développement Social, le Médecin-Colonel Assa Badiallo Touré, en ouvrant le premier Congrès Gynéco-Pédiatrique du Mali, couplé aux premières Journées Scientifiques de l’ONASR, le 16 septembre 2025 au CICB.
Cette rencontre, placée sous le thème « Lutte contre la mortalité maternelle d’ici 2030 », réunit médecins, chercheurs, décideurs politiques et partenaires techniques et financiers. Objectif : renforcer la coopération pour réduire les décès évitables chez les femmes, les nouveau-nés et les enfants.
Aux côtés de la ministre de la Santé, plusieurs membres du gouvernement ont pris part à la cérémonie d’ouverture, témoignant d’un engagement multisectoriel. L’événement est organisé avec la Société malienne de gynécologie obstétrique (SOMAGO) et l’Association malienne de pédiatrie (AMAPED), avec le soutien de l’UNFPA.
Le professeur Ibrehima Teguete, président de la SOMAGO, a insisté sur la portée de cette initiative : « Identifier des solutions efficaces pour prévenir les maladies infantiles et protéger la mère et l’enfant, c’est contribuer directement à l’épanouissement de la femme. »
De son côté, le représentant résident de l’UNFPA a rappelé que, malgré des avancées, « de fortes disparités persistent entre les régions, alors que la plupart de ces décès sont évitables ». Il a plaidé pour des stratégies fondées sur les preuves scientifiques et portées par une volonté politique forte.
Pendant deux jours, des conférences, panels et sessions de formation animés par des experts maliens et étrangers permettront de partager expériences et innovations. L’ambition affichée est claire : doter le Mali de réponses durables et inclusives pour relever les défis de la santé maternelle et infantile.
Ce congrès inédit marque ainsi une étape clé dans la construction d’une synergie nationale autour de la survie et du bien-être des mères et des enfants. Les conclusions attendues devraient nourrir les politiques publiques et inspirer de nouvelles pratiques médicales adaptées au contexte malien.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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