À Abuja, Tinubu tend la main à l’AES pour une réintégration dans la CEDEAO
- malikunafoninet
- 23 juin
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À l’ouverture du 67e sommet ordinaire de la CEDEAO, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu a appelé les États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) à revenir au sein de la communauté régionale. Un message fort, lancé juste avant de céder la présidence tournante à son homologue sierra-léonais.
Abuja, 22 juin 2025 — « J’ai tendu la main à nos frères du Burkina, du Mali et du Niger. Je suis convaincu qu’ils reviendront dans la famille », a déclaré Bola Ahmed Tinubu dans un ton solennel depuis le centre de conférences d’Abuja. C’était son dernier discours en tant que président en exercice de la CEDEAO, lors d’un sommet symbolique marquant les 50 ans de l’organisation.
Alors que le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger début 2025 a profondément secoué la communauté, Tinubu a réaffirmé la nécessité d’une CEDEAO unie face aux défis communs. « Nos portes leur restent ouvertes pour l’unité, la solidarité et la vision commune de l’avenir », a-t-il insisté.
Des signaux d’apaisement sont déjà perceptibles : une session de dialogue a eu lieu en mai à Bamako entre la Commission de la CEDEAO et les pays de l’AES. Des missions diplomatiques ont également été menées par le Sénégal et le Ghana, avec l’implication d’acteurs tels que John Dramani Mahama ou Ousmane Sonko.
En passant le flambeau à Julius Maada Bio, président de la Sierra Leone, Tinubu a dit quitter ses fonctions avec un sentiment « d’accomplissement », tout en appelant à accélérer des réformes clés comme la mise en œuvre de la Force en attente.
Ce sommet, à la fois anniversaire et tournant politique, aura été marqué par un message central : sans réconciliation régionale, l’idéal d’une Afrique de l’Ouest solidaire reste incomplet.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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