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Washington et Bamako resserrent leurs liens autour de la souveraineté et de la sécurité

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« Notre engagement est clair : défendre la souveraineté et les choix stratégiques du Mali », a déclaré mardi 12 août à Bamako Michael McCabe Jr., chef de la délégation américaine en visite au ministère malien des Affaires étrangères. Accompagné de l’ambassadrice des États-Unis au Mali, il s’entretenait avec Abdoulaye Diop sur l’avenir des relations bilatérales.

 

Cette rencontre, organisée au siège du ministère, s’inscrit dans un contexte diplomatique où le Mali affirme sa volonté de maîtriser pleinement sa trajectoire politique, économique et sécuritaire. Les discussions ont mis en avant les pistes d’investissement susceptibles de dynamiser la transformation économique du pays, avec un accent particulier sur les secteurs porteurs pour les deux nations.

 

Le chef de la diplomatie malienne a insisté sur « le changement de paradigme » amorcé dans la gestion de la défense nationale et de la paix, privilégiant une approche fondée sur l’appropriation nationale. Selon lui, les réformes engagées par les autorités de transition ont déjà permis de consolider la sécurité et de progresser vers le rétablissement total de l’intégrité territoriale.

 

La délégation américaine, de son côté, a salué ces avancées et assuré Bamako de son soutien, tout en réaffirmant son attachement aux principes qui guident désormais les relations entre les deux pays : respect de la souveraineté, reconnaissance des choix stratégiques du Mali et prise en compte des intérêts fondamentaux de sa population.

 

Les échanges ont également abordé les mutations politiques régionales, notamment la création récente de la Confédération des États du Sahel (AES), un regroupement réunissant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Washington a exprimé un vif intérêt pour cette dynamique confédérale, qu’il observe comme un facteur structurant dans la nouvelle configuration géopolitique du Sahel.

 

En conclusion, Bamako et Washington ont réitéré leur volonté commune de maintenir un dialogue franc et régulier, axé sur des partenariats concrets. Un cap qui, selon les deux parties, doit permettre de bâtir une coopération pragmatique, équilibrée et durable dans un environnement régional en pleine recomposition.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

 

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