Urgent : Une attaque terroriste repoussée ce matin au Camp Soundiata de Kati

Dans un communiqué rendu public ce matin, la Direction de l’information des Forces armées maliennes annonce que les soldats ont vigoureusement repoussé une attaque terroriste lancée par la Katibat Macina contre la caserne de Kati, notamment les installations de la Direction du Matériel, des hydrocarbures et des transports des armées par de véhicules piégés, bourrés d’explosifs. La forteresse qui abrite le domicile du président de la Transition, Assimi Goïta. C’était tôt ce matin aux environs de 05h00 avec 02 véhicules piégés bourrés d’explosifs. Le bilan provisoire est de 02 assaillants neutralisés. Mais, la situation est sous contrôle et le ratissage est en cours pour débusquer les auteurs et leurs complices.

Le bilan provisoire établit à l’issu de l’attaque est de côté FAMa : 1 mort et six blessés, dont un civil et côté assaillants : 07 neutralisés, 08 interpellés et beaucoup de matériels récupérés. Le Chef d’Etat-major Général des Armées rassure les populations de vaquer à leurs occupations habituelles.

Pendant, les militaires sont occupés à Bamako, leurs frères d’armes découvre, hier nuit, un véhicule Toyota double cabine bourré d'explosifs dans les faubourgs de Sévaré. Ledit véhicule avait tenté de contourner le poste de contrôle de Thy pour rentrer en catimini à Sevaré. Malheureusement, la nature n’étant pas en faveur du projet criminel des occupants et leurs complices l’ont retenu dans la boue. La pluie, qui avait suffisamment arrosée la ville a rendu cette piste rurale impraticable. Pris dès lors dans le piège de la boue, les occupants ont dû se résoudre à abandonner leur véhicule avec son chargement mortel prohibé. Après vérification de l'information, à la levée du soleil, une équipe des famas est allée sur les lieux pour constater de visu le véhicule et son contenu pour disposition à prendre. Mais, rassure-t-on, les famas contrôle la situation. Toutefois, il convient de redoubler de vigilance pour mettre aux arrêts le chauffeur dudit véhicule et éventuel avec son ou ses passagers à bord. Car, dans ces genres d’opération, le chauffeur ne serait pas seul pour éviter les soupçons.

La rédaction