Super Coupe Assimi Goïta : le football au service de la cohésion nationale
- malikunafoninet
- 16 août
- 2 min de lecture

« La Super Coupe est avant tout un espace de brassage et de retrouvailles pour la jeunesse malienne », a affirmé le Premier ministre Abdoulaye Maïga, en donnant le coup d’envoi de la cinquième édition du tournoi, ce vendredi 15 août 2025.
Organisée en hommage au général d’armée Assimi Goïta, Président de la Transition, la compétition connaît cette année une ampleur particulière avec la participation de 23 équipes, venues des 19 régions, du District de Bamako, ainsi que des représentations de la Présidence, du Conseil national de Transition (CNT) et du Gouvernement.
Une rencontre inaugurale symbolique
Le match d’ouverture, disputé dans une ambiance festive, a opposé la Présidence de la République à l’équipe de Kidal. C’est la Présidence qui s’est imposée d’entrée, sur le score étriqué de 1 à 0, marquant ainsi le ton d’une compétition où rivalité sportive et esprit de fraternité se conjuguent.
Plus qu’un tournoi : une vision sociale
Lancée il y a cinq ans, la Super Coupe Assimi Goïta n’est pas seulement une manifestation sportive. Elle se veut un outil de cohésion et d’intégration dans un pays où le sport, et particulièrement le football, joue un rôle de catalyseur social. Chaque édition rassemble des centaines de jeunes autour des valeurs de discipline, de solidarité et de dépassement de soi.
Pour de nombreux observateurs, le tournoi reflète une volonté politique claire : rapprocher les différentes composantes de la nation malienne à travers une passion commune. En réunissant des équipes issues aussi bien des régions que des institutions nationales, la compétition devient une vitrine de l’unité recherchée.
Une cinquième édition sous le signe de l’espoir
La Super Coupe 2025 devrait offrir plusieurs semaines d’émotions, avec des affiches attendues et une ferveur populaire toujours au rendez-vous. Pour les jeunes joueurs, il s’agit aussi d’une opportunité de se révéler sur la scène nationale et, peut-être, de tracer leur chemin vers le football professionnel.
En définitive, ce tournoi incarne la conviction que le ballon rond peut être plus qu’un sport : un pont entre les régions et les communautés, au service d’un Mali plus soudé.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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