SIAMA 2025 – Visite ministérielle : l’artisanat au cœur de la cohésion et de la souveraineté

« Quand on voit ce savoir-faire, on comprend que l’artisanat n’est pas seulement un métier : c’est une fierté nationale », glisse un exposant visiblement ému alors que les ministres achevaient leur tournée des stands, ce samedi 29 novembre, au Salon international de l’artisanat du Mali.

Sous le haut patronage du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, la 5ᵉ édition du SIAMA a accueilli une délégation de haut niveau venue saluer la créativité des artisans maliens et des pays de la Confédération des États du Sahel (AES). Conduit par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, le groupe était composé du Général de Corps d’Armée Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, et de Mme Doumbia Mariam Tangara, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.

Pendant plusieurs heures, les ministres ont parcouru les espaces d’exposition, découvrant textiles, sculptures, objets design, innovations écologiques et pièces traditionnelles revisitées. Un mélange d’ingéniosité et de modernité que les organisateurs revendiquent comme l’un des marqueurs de cette édition, placée sous le signe de l’Année de la Culture au Mali.

Au-delà de la valorisation du patrimoine, la délégation a insisté sur la dimension stratégique du secteur artisanal. Selon Mamou Daffé, le SIAMA démontre que « l’artisanat est un moteur économique sur lequel nos pays peuvent s’appuyer pour avancer vers davantage de souveraineté ». Une position partagée par ses homologues, qui ont souligné le rôle de la créativité dans la reconstruction sociale et la promotion de la cohésion nationale.

La visite s’est achevée sur un message d’encouragement adressé aux artisans, considérés comme de véritables ambassadeurs culturels. Les prochaines journées du Salon devraient attirer un public encore plus large, dans un contexte où le Mali entend confirmer sa place comme pôle majeur de création dans la sous-région.

Oura KANTÉ

Malikunafoni