"salif Keïta: La voix d'or venue de l'ombre
- malikunafoninet
- 27 mai
- 2 min de lecture

Salif Keïta est né albinos dans une région où les albinos sont mal vus en raison des pouvoirs maléfiques qui leurs sont attribués. Il est descendant en ligne directe du fondateur de l'Empire du Mali, Soundjata Keïta. En 1973, il rejoint un autre groupe, « les Ambassadeurs » qui joue d'abord au motel de Bamako, puis avec lequel il s'installe à Abidjan, en Côte d'Ivoire, après ses études, salif Keïta ambitionne de devenir instituteur, mais sa mauvaise vue l'empêche d'atteindre cet objectif. Il se tourne alors vers la musique, un choix qui provoque un véritable scandale au sein de sa famille. En effet, chaque soir et connait un grand succès en modernisant les airs traditionnels du Mali. Le groupe se produit En 1978, Salif Keïta enregistre son premier album, Mandjou, dans lequel il rend hommage Son nouvel album Folon de 1995 est au président guinéen Ahmed Sékou Touré ainsi qu'au peuple mandingue . Deux ans plus tard, en 1980, il part aux Etats-Unis ou il enregistre deux disques: primpin et Tounkan. En 1984, il quitte Abidjan pour retourner à Bamako afin de retrouver sa famille, notamment son père âgé. La même année, il se produit au festival de musiques métisses d'Angoulême en France, ou il se rencontre un franc succès auprès du public. Il décide alors de s'installer à Montreuil, en région parisienne, ou il anime de nombreuses célébrations au sein de la communauté malienne immigrée 1985, à la demande de Manu Dibango, il participe à l'album collectif Tam Tam pour l'Afrique, réalisé au profit de l'Ethiopie frappée par la famine. En 1986, il sort Soro, un album de blues-rock chanté en malinké, qui marque un tournant dans sa carrière. L'année suivante, il se produit aux Francofolies de la Rochelle, puis participe en 1988 à un concert à Londre organisé pour le 70e anniversaire de Nelson Mandela, aux cotés notamment de Youssou N'Dour. En 1989, il publie ko-yan, son deuxième album en France, ou il aborde, notamment à travers le titre "Nous pas bougé" les difficultés vecues par les immigrés maliens. Son troisième album, Amen, voit le jour en 1991. Son nouveau album folon de 1995 est dédié aux enfants albinos pour lesquels il a créé une association. À partir de 1996, bien que toujours installé à Montreuil, il ouvre un studio d'enregistrement à Bamako afin d'aider les jeunes musiciens maliens (dont notamment Fantani Touré, Rokia Traoré.). En 1997, il sort un album Sosie composé de titres de chanteurs français (Maxime Le Forestier, Michel Berger, Jacques Higelin ou Serge Gainsbourg) interprétés à la kora ou au balafon. En juin 1999, il sort un nouvel album intitulé Papa où il évoque son père, décédé deux ans plus tôt. En 2001, il ouvre un club couplé à un studio d'enregistrement qui porte le nom de Moffou, nom d'une flûte utilisée par les enfants bergers. En mars 2002, sort un album portant le même nom. Le 12 décembre 2004, à Johannesburg (Afrique du Sud), il est distingué aux Kora Awards pour l'ensemble de sa carrière.(Source Wikipédia)
Haoua Sangaré
Kunanfoni










































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