Réunion préparatoire des hauts fonctionnaires de l’AES : les experts peaufinent les dossiers avant le rendez-vous ministériel
- malikunafoninet
- 24 nov.
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« Notre cohésion est devenue notre première force », a lancé à l’ouverture de la rencontre l’un des chefs de délégation, donnant le ton d’une réunion placée sous le signe de la solidarité entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Depuis le 24 novembre, Ouagadougou accueille la rencontre préparatoire des hauts fonctionnaires de la Confédération des États du Sahel (AES), en amont de la réunion des ministres des Affaires étrangères prévue le 26 novembre.
Durant deux jours, les experts réunis autour des piliers Défense et Sécurité, Diplomatie et Développement passent au crible les projets de documents stratégiques qui seront soumis aux ministres. Au menu : instruments juridiques, rapport d’activité et orientations futures de la jeune confédération, appelée à renforcer encore davantage son architecture institutionnelle.
L’ouverture officielle a été marquée par les interventions des représentants du Burkina Faso et du Niger, avant le discours du chef de la délégation malienne, l’Ambassadeur Mahamane Amadou Maïga, chargé de mission au ministère des Affaires étrangères. Ce dernier a rappelé que la présidence actuelle de l’AES est assurée par le Chef de l’État du Mali, et a insisté sur l’importance d’une démarche collective fidèle à la vision des trois dirigeants sahéliens.
Sur le terrain sécuritaire, les parties ont salué les résultats engrangés grâce à la mutualisation des moyens militaires, considérée comme l’une des réussites majeures de l’AES depuis sa création. Sur le plan diplomatique, les délégations ont également relevé l’impact croissant de la voix commune du Sahel dans les organisations internationales, une avancée soulignée comme structurante pour la stratégie extérieure de la Confédération.
Le pilier Développement n’a pas été en reste : les experts se sont félicités des progrès réalisés dans la mobilisation et la gestion des ressources communes, ainsi que de la mise en place de la Banque Confédérale pour l’Investissement et le Développement (BCID-AES), annoncée comme opérationnelle très prochainement.
Cette réunion technique s’inscrit dans un calendrier diplomatique chargé : elle prépare la rencontre ministérielle du 26 novembre, elle-même étape décisive avant la deuxième session du Collège des Chefs d’État de la Confédération AES attendue en décembre à Bamako. Un rendez-vous crucial, où les dirigeants devraient entériner plusieurs avancées institutionnelles et tracer la feuille de route de 2026.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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