Reprise des hostilités à Ber ce matin : La CMA reprend les armes et sonne l’alerte générale
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Reprise des hostilités à Ber ce matin : La CMA reprend les armes et sonne l’alerte générale


Il est évident que sans le soutien français au Mali et au Niger, avec le départ définitif du soutien international de la MINUSMA et la chute du régime de soutien à la rébellion de la CMA au Mali, le parapluie de soutien aux rebelles à Kidal s’envole dans le tourbillon du nouveau rapport de force qui se met progressivement en place. De deux choses l’une reprendre les hostilités pour obtenir l’activation des clauses du chapitre VII de la Charte des Nations Unies ou arranger définitivement les armes et se met à la disposition du pays pour sortir définitivement du climat de terreur qu’elle a installé pour se maintenir. C’est pour cette raison, qu’elle multiplie des agissements dans l’ombre pour faire porter le chapeau de la reprise des hostilités par les Forces Armées maliennes (FAMa).

Dans un communiqué publié ce jour, samedi 12 août 2023, signé des mains de Almou Ag Mohamed, porte-parole du mouvement rebelle, accuse sans prouvé réellement, comme on lui reconnaît ces genres de manœuvres dilatoires, les Forces armées maliennes (FAMa) d’avoir délibérément attaqué une de ses positions, situées à proximité de la localité de Ber, hier vendredi, 11 août 2023. Cette attaque, farouchement repoussée était sur le point de reprendre ce samedi, 12 août 2023, au moment où elle produisait le communiqué. Selon lequel, depuis plusieurs jours, elle a alerté sur une série de manœuvres opérées contre ses positions par les FAMa accompagnées de la Milice Wagner. Car, celles-ci tiennent coûte que coûte à occuper les emprises de la MINUSMA y compris celles situées dans les zones sous contrôle de la CMA et ce en violation de tous les arrangements sécuritaires garantis jusqu’ici par la Mission onusienne et la communauté internationale. En conséquence, la CMA assure qu'elle poursuivra pleinement la Défense de ses positions consacrées par le cessez-le-feu de 23 Mai 2014 et par les arrangements sécuritaires. Aussi prend pour responsable le Gouvernement de Transition des conséquences graves qu'engendrera forcément sa décision de rompre le cessez-le-feu avant d’appeler à la mobilisation générale de ses forces.

Il faut rappeler qu’en dépit de la signature de ces arrangements, la CMA n’a jamais déposé les armes pour préparer les conditions d’un retour à la paix durable. Les attaques contre les positions des FAMa sont toujours préparées dans les zones laissées sous contrôle. Toutes les dénonciations du gouvernement portées devant les garants du fameux Accord de paix ne sont ni traitées, ni suivies d’effet. Elles restent lettres mortes. Toutes les tentatives du gouvernement visant à cantonner les forces combattantes ont évacuées par les soi-disant garants de la paix. Le président Ibrahim Boubacar Kéïta plusieurs fois mis à l’index la sournoiserie de la CMA sans que cela n’émeut personne. Même l’attaque du convoi des FAMa en direction de Ber, d’hier vendredi 10 AOÜT 2023, la CMA s’était retranchée derrière le JNIM pour revendiquer cette opération militaire. La preuve, c’est le communiqué de ce matin fait à Kidal par son porte-parole.

C’est dire que la CMA et son soutien français ne s’étaient jamais résolus d’aller vers la paix durable au Mali. C’était juste des prétexte pour changer de costume de combat en inventant de façon séditieuse les concepts de « Djihadisme, de Torrisme, etc. » pour maintenir la pression sur les troupes maliennes afin de les obliger à abdiquer un jour. En tous les cas, les raisons du déclenchement des hostilités aujourd’hui un piège qui consiste à retarder, voir même d’empêcher par tous les moyens, y compris militaires, le processus de cession du camp de la MINUSMA aux FAMa. Surtout, qu’avec leur soutien français, ils sont sur le point de perdre leur base arrière, qui ‘tait le Niger du président Mohamed Bazoum. La chute de ce régime de soutien à la rébellion de la CMA contre l’autorité de Bamako est coup dure qu’ils vont difficilement digérer. C’est pour cette raison que la CMA pousse les FAMa à la faute afin de dresser les Chancelleries occidentales contre le Mali pour les amener à activer le chapitre 7 de la Charte des Nations unies. Qui stipule : « Le Conseil de sécurité constate l’existence d’une rupture de la paix ou d’un acte d’agression et fait des recommandations ou décide quelles mesures seront prises conformément aux Articles 41 et 42 pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales. ». A regarder de près, il va sans dire que la CMA est conseillée d’aller dans ce sens par son partenaire français pour leur permettre juridiquement de demander la suspension ou l’arrêt de processus de retrait de la Force onusienne du Mali.

Affaire à suivre !

Malikunafoni

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