Pour stimuler le secteur des BTP au Mali : CIMAF-SA injecte 35 milliards de Fcfa dans l’industrie du ciment pour accroître la capacité de production de son parc
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Pour stimuler le secteur des BTP au Mali : CIMAF-SA injecte 35 milliards de Fcfa dans l’industrie du ciment pour accroître la capacité de production de son parc

Le vendredi 09 février 2024, l’immense bonheur était lisible sur le visage des 7 404 habitants de Natien, une petite bourgade, située à 17 km de la ville de Sikasso, dans la lisière des frontières du Mali avec le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Et pour cause, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Moussa Allassane Diallo, à la tête d’une forte délégation, composée des Autorités administratives, politiques et coutumière de la 3ème région et un parterre d’ acteurs économiques de la région et de Bamako, s’y étaient transportés pour poser la première pierre d’une nouvelle cimenterie appartenant au groupe industriel CIMAF-SA.

La nouvelle usine, qui portera à deux le parc industriel du Groupe CIMAF-SA au Mali, comprend une unité de broyage et d'ensachage d'une capacité totale de 1 000 000 tonnes à Sikasso et une autre unité à Bamako, notamment l’extension de la capacité de production de l’usine de Diago sur la route de Kita. Le tout pour un coût global d’investissement de 35 milliards, se décomposant comme suit : 25 milliards pour réaliser le nouveau chantier de Natien et 10 milliards pour l’extension de l’usine de Diago.

Tout en souhaitant plein succès dans la conduite du gant chantier, dont l’inauguration est attendue, si tout se passait comme prévue, en décembre 2025, le ministre Moussa Allassane Diallo a profité de l’instant de bonheur pour saluer le groupe Ciment d’Afrique (CIMAF-SA), représenté à cette cérémonie par son vice-président, Malick Sefrioui.

Il est attendu des deux usines la création de 300 emplois directs et 1500 emplois indirects supplémentaires à Diago ; 250 emplois directs et 1800 emplois indirects à Natien. Comme pour dire que les bénédictions de Mekwa OUATTARA, un chasseur venu du nord de la Côte pour fonder du petit village sénoufo, vers 1730, ont été exhaussées. Ce qui fut jadis un petit hameau de culture de chasse saisonnier devient sous peu un grand pôle industriel de la région et de tout le pays.

Source : Le Tjikan par M. A. Diakité

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