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Plan de paix américain pour l’Ukraine : un document en 28 points qui fait débat à Kiev

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« On nous demande de signer immédiatement un texte qui redéfinit l’avenir du pays », aurait confié une source politique ukrainienne citée par les médias locaux. Un document présenté comme le plan de paix américain exigé par Donald Trump circule depuis plusieurs jours dans la presse ukrainienne, détaillant 28 mesures censées mettre fin au conflit entre Kiev et Moscou. Selon CNN, certains points pourraient évoluer au cours des discussions avec le gouvernement ukrainien.

 

Un cadre politique et sécuritaire profondément remanié

 

Le texte publié accorde une place centrale au statut futur de l’Ukraine.

Le pays resterait souverain, mais devrait inscrire dans sa Constitution un statut de non-alignement, excluant définitivement toute adhésion à l’OTAN. L’alliance atlantique serait amenée à confirmer que l’Ukraine n’en deviendra jamais membre.

Les forces armées ukrainiennes seraient également limitées en taille, tandis que le pays demeurerait non nucléaire.

 

Des concessions territoriales majeures

 

Selon le document relayé par les médias ukrainiens, plusieurs zones seraient redéfinies :

·         Crimée, Donetsk et Louhansk seraient reconnus de facto comme territoires russes.

·         Les régions de Kherson et Zaporijjia seraient « gelées » sur les lignes actuelles.

·         Certaines zones deviendraient des espaces démilitarisés sous contrôle effectif de la Russie.

·         Les deux parties s’engageraient à ne pas modifier leurs frontières par la force.

Un cadre particulièrement sensible, alors que la question territoriale reste le cœur du conflit.

 

Un volet militaire encadré par Washington

 

Le document prévoit l’interdiction totale pour l’OTAN de stationner des troupes en Ukraine, tout en autorisant le déploiement d’avions de combat en Pologne.

Un groupe de travail américano-russe serait créé pour discuter des questions de sécurité, tandis que Moscou s’engagerait juridiquement à une politique de non-agression envers l’Ukraine et l’Europe.

 

Reconstruction : un financement massif, mais conditionné

 

Le plan introduit également un chapitre économique ambitieux :

100 milliards de dollars d’actifs russes gelés seraient consacrés à la reconstruction de l’Ukraine, dont 50 % des bénéfices reviendraient aux États-Unis.

L’Union européenne ajouterait 100 milliards supplémentaires.

Les autres actifs russes gelés financeraient des projets américano-russes communs.

Un Fonds de développement de l’Ukraine serait mis en place, orienté vers les infrastructures, l’énergie et les technologies.

 

Retour de la Russie dans les instances internationales

 

Le texte évoque un réchauffement stratégique entre Moscou et l’Occident :

·         Levée progressive des sanctions,

·         Réintégration dans le G8,

·         Coopération économique accrue entre Washington et Moscou.

Un signal d’apaisement qui ne manque pas de susciter des interrogations à Kiev.

 

Des mesures humanitaires et énergétiques

 

Le plan inclut également :

·         Un échange général de prisonniers et de civils,

·         Des programmes de réunification familiale et d’éducation à la tolérance,

·         Un engagement ukrainien à renoncer à ce que le document décrit comme une « idéologie nazie ».

Dans le domaine énergétique, la centrale nucléaire de Zaporijjia fonctionnerait sous supervision de l’AIEA, l’électricité étant partagée à parts égales entre Kiev et Moscou.

 

Nouvelles élections et amnistie générale

 

Le texte prévoit la tenue d’élections dans les 100 jours suivant la signature de l’accord et une amnistie totale pour toutes les personnes impliquées dans le conflit.

 

Un mécanisme de mise en œuvre piloté par Trump

 

Le plan serait juridiquement contraignant, surveillé par un “Conseil de la paix” dirigé par Donald Trump.

Toute violation entraînerait des sanctions ciblées. Le cessez-le-feu entrerait en vigueur immédiatement après la signature, accompagné d’un retrait des forces vers des positions préalablement définies.

 

Un document appelé à évoluer mais déjà explosif

 

Alors que CNN souligne que certains éléments pourraient encore être modifiés au fil des négociations, la publication de ce texte alimente déjà les débats au sein de la classe politique ukrainienne.

La manière dont Kiev réagira officiellement, et la marge de renégociation qui lui sera laissée, devraient déterminer la suite de ce processus diplomatique à forts enjeux pour l’Europe entière.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

 

 

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