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Photo du président Diomaye déchirée : Bachir Syll placé sous mandat de dépôt

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« Je suis un patriote », affirmait-il face caméra, quelques instants avant de déchirer la photo officielle du chef de l’État. Ce geste, devenu viral sur les réseaux sociaux, a conduit Mouhamadou Bachir Syll devant la justice, où l’affaire a rapidement pris une tournure plus lourde que prévu.

 

Une enquête bouclée et un déferrement immédiat

 

Après plusieurs heures d’audition, le commissariat central de Saint-Louis a transmis ce vendredi son rapport au parquet. L’entrepreneur, identifié dans la vidéo circulant en ligne, a été déféré pour deux qualifications : offense au président de la République et injures publiques, ont confirmé des sources judiciaires citées par Seneweb.

 

Le procureur requiert une information judiciaire

 

Estimant que le dossier nécessitait des investigations plus poussées, le procureur de la République, Baye Thiam, a demandé l’ouverture d’une information judiciaire. Dans son réquisitoire introductif, il a aussi sollicité la délivrance d’un mandat de dépôt contre le mis en cause.

 

Le juge du 1er cabinet tranche

 

Saisi du dossier, le juge d’instruction du 1er cabinet près le tribunal de grande instance de Saint-Louis a suivi les réquisitions du parquet : Bachir Syll a été inculpé puis écroué. Il a passé sa première nuit en détention ce vendredi.

 

Une vidéo virale qui a déclenché la tempête

 

Tout est parti d’une séquence de quelques secondes où l’on voit un homme, se présentant comme militant de Pastef, déchirer la photo officielle du président Bassirou Diomaye Faye avant de tenir des propos jugés grossiers et irrespectueux envers le chef de l’État.

Diffusée massivement sur les réseaux sociaux, la vidéo a suscité des réactions contrastées et relancé le débat sur les limites de la liberté d’expression.

 

Quelles suites ?

 

L’instruction ouverte devra déterminer les circonstances exactes des faits et établir les responsabilités pénales du mis en cause. Des auditions et confrontations sont attendues dans les prochains jours.

Cette affaire pourrait également raviver les discussions sur la gestion des offenses au chef de l’État et l’usage des réseaux sociaux dans le débat politique.

 

SENEWEB

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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