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Népal : l’armée reprend provisoirement les rênes face à la pression populaire

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« Le véritable pouvoir appartient au peuple », scandent encore les manifestants dans les rues de Katmandou. Après plusieurs jours d’émeutes marquées par des dizaines de morts et des centaines de blessés, l’armée a pris la direction des affaires publiques au Népal.

 

Le général Ashok Raj Sigdel, désormais figure centrale de la transition, a promis d’écouter les revendications citoyennes : fin de la corruption, justice équitable et rétablissement des libertés, notamment numériques, après la très contestée interdiction des réseaux sociaux.

 

La contestation a été largement portée par la jeunesse, en particulier les étudiants et les jeunes citadins, dont la mobilisation a précipité la chute du Premier ministre K.P. Sharma Oli. Le Parlement ayant été pris pour cible et plusieurs bâtiments publics incendiés, l’armée est intervenue pour restaurer un minimum d’ordre, imposant couvre-feu et patrouilles.

 

Dans le même temps, des discussions sont engagées avec les représentants des manifestants pour désigner une autorité intérimaire civile. Le nom de Sushila Karki, première femme à avoir dirigé la Cour suprême, circule comme figure de consensus possible.

 

Si une accalmie semble s’installer, le pari reste fragile : l’armée sera jugée sur sa capacité à ne pas s’éterniser au pouvoir et à garantir un retour rapide à une gouvernance démocratique. Les manifestants, eux, promettent de rester mobilisés jusqu’à obtenir des changements concrets.

 

Malikunafoni

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