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Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé : entre émotion, polémique et soutien familial

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«Je veux exprimer mon soutien à l’homme d’État qu’il a été et à l’être humain qu’il reste», a déclaré Cécilia Attias, émue, à quelques heures de l’entrée en détention de son ex-époux.

 

Ce mardi matin, la rue Pierre-Guérin, dans le XVIᵉ arrondissement de Paris, s’est transformée en point de ralliement pour les soutiens de Nicolas Sarkozy. Près d’une centaine de personnes se sont rassemblées devant la villa Montmorency, à l’appel de ses fils Jean, Pierre et Louis, pour accompagner l’ancien président avant son transfert à la prison de la Santé.

 

Les drapeaux tricolores flottent, la Marseillaise résonne. Maximin et Baptiste, deux jeunes Républicains venus de l’Isère, parlent d’un «soutien humain» à celui qu’ils considèrent comme «le dernier président de [leur] famille politique».

 

Une incarcération sous haute sécurité

 

Condamné à un an de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire libyenne, Nicolas Sarkozy a été accueilli vers 10 heures au centre pénitentiaire de la Santé, à Paris.

Le directeur de l’établissement, Sébastien Cauwel, a assuré que l’ancien chef de l’État serait placé «au quartier d’isolement, dans les conditions les plus sécurisées du pays».

«Il sera seul en cellule, seul en promenade, seul en salle d’activités», a-t-il insisté, précisant que ces mesures visent à garantir sa sécurité.

 

Soutiens politiques et tensions institutionnelles

 

La détention de l’ancien président divise jusque dans les sphères du pouvoir. La veille, Emmanuel Macron avait reçu Nicolas Sarkozy à l’Élysée, un geste que le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, juge «incompréhensible» :

«C’est une pression sur la justice, une anomalie démocratique», a-t-il dénoncé, pointant aussi les déclarations de Gérald Darmanin, qui a annoncé vouloir lui rendre visite en prison.

 

Même inquiétude du côté d’Évelyne Sire-Marin, vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme :

«C’est un coup de pression sur la magistrature, d’autant que le garde des Sceaux a autorité sur les procureurs.»

 

«Un innocent en prison» : la défense reste combative

 

Au micro de Franceinfo, l’avocat Jean-Michel Darrois a dénoncé «un jugement qui ne tient pas debout». Selon lui, Nicolas Sarkozy demeure «indigné et révolté» face à une condamnation qu’il juge «injuste».

La défense prépare déjà une nouvelle demande de mise en liberté, alors que le parquet général pourrait rendre son avis dans les prochains jours.

 

Une image d’homme seul, mais soutenu

 

Sur les réseaux sociaux, Louis Sarkozy a lancé samedi un appel à la mobilisation, promettant que «la fin de l’histoire n’est pas écrite». Un message qui résume bien le sentiment des proches : entre tristesse et combativité, l’ancien président quitte la scène publique, mais pas les cœurs de ses fidèles.

 

Source le Figaro

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

 

 

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