Mémoire africaine : un haut lieu symbolique pour une cause universelle
- malikunafoninet
- 26 sept.
- 1 min de lecture

« Préserver la mémoire, c’est aussi préparer l’avenir », a rappelé l’un des intervenants à New York, lors de la Rencontre de haut niveau sur la mémoire africaine, la justice et les réparations, tenue le 25 septembre 2025 au African Burial Ground National Monument, site emblématique où reposent des milliers d’Africains réduits en esclavage.
À l’initiative du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, la rencontre a réuni plusieurs dirigeants africains et de la diaspora : le président du Ghana, la vice-présidente de la Colombie, ainsi que les Premiers ministres du Mali, du Burkina Faso, de la Sierra Leone et de la Barbade. Le Mali y était représenté par le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de Division Abdoulaye Maïga.
Au nom de la Confédération des États du Sahel (AES), c’est le chef du gouvernement burkinabè, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, qui a livré un message fort. Il a proposé la création de musées de la résistance, physiques et numériques, pour sauvegarder et transmettre l’histoire des peuples africains. Il a également plaidé pour l’organisation de colloques panafricains sur la restitution des biens culturels et pour la mise en place de programmes de retour des compétences de la diaspora dans des secteurs stratégiques.
Cette rencontre, marquée par une forte charge symbolique et historique, ouvre la voie à une réflexion commune sur la mémoire, mais aussi sur l’avenir du continent. Les prochaines étapes attendues concernent la mise en œuvre concrète de ces propositions, dans un esprit panafricain et de justice universelle.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































Commentaires