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Mali : Deux sessions de formation pour renforcer le professionnalisme des journalistes

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« La bonne information restera toujours notre meilleure arme », a affirmé la ministre Oumou SALL SECK en ouvrant, mardi 25 novembre, les sessions de formation dédiées aux professionnels des médias. Une déclaration qui illustre l’esprit de cette initiative, organisée par la Maison de la Presse avec l’appui de son département, dans un contexte marqué par une guerre informationnelle persistante autour du Mali.

 

Deux sessions complémentaires pour un même objectif : renforcer les médias

 

La cérémonie d’ouverture a réuni plusieurs acteurs clés du secteur : le président de la Maison de la Presse, le chef de cabinet du ministère, le directeur général du FAFPA, les formateurs et une quarantaine de journalistes.

Deux programmes structurent cette initiative :

·         Une formation en éducation aux médias et à l’information, du 25 au 27 novembre ;

·         Un module sur le management des médias, du 28 au 30 novembre, destiné cette fois aux responsables de presse.

Pour Bandiougou DANTÉ, président de la Maison de la Presse, ces sessions représentent « une étape décisive » pour consolider le professionnalisme journalistique au Mali. Il rappelle que le secteur évolue dans un environnement où l’exigence de rigueur et de vérification n’a jamais été aussi forte. L’objectif, dit-il, est de donner aux journalistes et patrons de presse les outils nécessaires pour produire une information fiable, éviter les pièges de la manipulation et répondre aux attentes du public.

 

Une formation inscrite dans la stratégie nationale de résilience médiatique

 

Dans son intervention, la ministre Oumou SALL SECK a insisté sur l’importance de ces formations face à l’intensification des campagnes de désinformation autour du pays. Selon elle, la crise multidimensionnelle qui touche le Mali depuis 2012 a ouvert un espace propice aux intoxications, propagées notamment via les réseaux sociaux.

Ces dérives, a-t-elle prévenu, visent à saper la confiance entre l’État et les citoyens et à fragiliser l’unité nationale.

 

Elle a également rendu hommage aux autorités de la Transition, invoquant le rôle du Président de l’État, le général d’armée Assimi GOÏTA, et les orientations du Premier ministre, le général de division Abdoulaye MAÏGA, en matière de gouvernance de l’information. La création, en 2014, de la Haute Autorité de la Communication (HAC) a notamment été citée comme un jalon important dans la régulation du secteur.

 

Le FAFPA mobilisé pour soutenir l’initiative

 

Pour donner un cadre solide à ces sessions, le ministère a sollicité l’appui du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), chargé d’assurer l’accompagnement technique et financier. Un engagement qui, selon la ministre, traduit la volonté du gouvernement de renforcer durablement les capacités du secteur des médias.

 

Les thématiques choisies compréhension de l’information, identification des fausses nouvelles, lecture critique du paysage médiatique, gestion des rédactions répondent directement aux défis que rencontre le pays, au moment où la bataille narrative se joue autant sur le terrain numérique que sur celui des perceptions internationales.

 

Former pour anticiper les défis à venir

 

En clôturant son allocution, Madame SALL SECK a encouragé les formateurs à transmettre des compétences concrètes et immédiatement applicables. Elle a rappelé que le Mali ne pourra relever les défis actuels sans un secteur médiatique responsable, stable et techniquement préparé.

 

Alors que les sessions se poursuivent jusqu’à la fin du mois, les participants espèrent que ces acquis contribueront à bâtir un paysage médiatique plus résilient et mieux armé face aux menaces informationnelles futures.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

 

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