Lotus Resources muscle ses ambitions en Afrique australe avec une levée de fonds de 42 millions USD
- malikunafoninet
- 7 sept.
- 2 min de lecture

« Cet apport financier nous donne une marge de manœuvre supplémentaire pour tirer parti des perspectives de plus en plus optimistes du marché de l’uranium », confie Lotus Resources, bien décidée à s’imposer comme un acteur incontournable de l’énergie nucléaire mondiale.
La compagnie minière australienne a officialisé, le 4 septembre, une levée de 42 millions USD auprès de ses actionnaires. Objectif : accélérer le développement de ses deux projets phares, Kayelekera au Malawi et Letlhakane au Botswana. Ces sites sont au cœur de la stratégie annoncée en 2024, qui vise une production de 6 millions de livres d’uranium par an à moyen terme.
Relancée en août 2024, la mine de Kayelekera doit livrer en moyenne 2,4 millions de livres sur une décennie. Une partie des fonds servira à finaliser ses infrastructures énergétiques et à acquérir les équipements miniers nécessaires. Quant à Letlhakane, Lotus prévoit d’y intensifier ses études techniques et d’y lancer une nouvelle campagne d’exploration, avec en ligne de mire une production annuelle estimée à 3 millions de livres pendant dix ans. Selon les projections, le projet nécessiterait un investissement initial de 465 millions USD.
Cette annonce s’inscrit dans un contexte où la demande mondiale d’uranium, d’après la World Nuclear Association, devrait croître de 28 % d’ici 2030 et quasiment doubler à l’horizon 2040. Un dynamisme qui incite plusieurs compagnies à miser sur le potentiel africain. En juin dernier, l’australien Bannerman Energy a ainsi mobilisé 55 millions USD pour son projet Etango en Namibie, tandis qu’Aura Energy et Global Atomic poursuivent respectivement leurs projets en Mauritanie et au Niger.
Avec cette levée de fonds, Lotus Resources espère se positionner dans le peloton de tête des producteurs africains d’uranium. Un pari qui pourrait s’avérer décisif dans un secteur où la course aux nouveaux gisements s’accélère, sous l’effet d’une demande mondiale tirée par le retour en grâce de l’énergie nucléaire.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































Commentaires