Le ministre des Affaires religieuses salue la mémoire du Grand Imam de Djingareyber
- malikunafoninet
- il y a 2 jours
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« Sa sagesse et sa constance resteront pour nous un phare dans les temps d’incertitude », confie un proche collaborateur du ministère à l’annonce du décès du Grand Imam de la mosquée Djingareyber de Tombouctou, Cheikh Abdramane Ben Essayouti, rappelé à Dieu après une longue maladie.
La disparition de cette figure emblématique du savoir religieux a profondément marqué la communauté musulmane. Érudit respecté, dépositaire d’un héritage spirituel pluriséculaire et voix écoutée bien au-delà de Tombouctou, le Grand Imam avait consacré sa vie à l’enseignement, à la guidance et à la préservation des valeurs islamiques.
Dans un message empreint d’émotion, le ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes a rendu hommage au parcours exceptionnel du défunt, soulignant son rôle déterminant dans la promotion de la paix, du dialogue et de la cohésion sociale. « Son action dépassait les murs de la mosquée : elle renforçait l’unité nationale », précise une source au ministère.
Cheikh Abdramane Ben Essayouti est en effet reconnu pour son engagement constant en faveur du vivre-ensemble dans une région souvent confrontée aux tensions. Son influence morale et sa capacité à bâtir des passerelles entre les communautés ont contribué à faire de Djingareyber un symbole de stabilité et de spiritualité.
Le ministre a présenté ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt, à la communauté musulmane du pays, à la ville de Tombouctou ainsi qu’à tous ceux qui ont bénéficié de « sa lumière et de son discernement ». Il a également formulé des prières pour que le Très-Miséricordieux l’accueille dans Son Paradis et apporte réconfort et patience à ses proches.
La disparition du Grand Imam laisse un vide certain, mais son œuvre spirituelle continuera de guider des générations de fidèles. Des hommages publics pourraient être organisés dans les prochains jours à Tombouctou, où beaucoup espèrent célébrer la mémoire de celui qui fut l’un des piliers de la cité des 333 saints.
Oura KANTE
Malikunafoni










































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