Le Mali pleure l’Imam Fodé Cissé, artisan de la solidarité islamique

« L’Imam Fodé Cissé laisse derrière lui l’exemple d’un homme de foi au service de la paix », a déclaré le Ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Dr Mahamadou Koné, à l’annonce du décès du Président de la Ligue malienne des Imams et Érudits pour la Solidarité islamique (LIMAMA).

Le ministre, parlant au nom du gouvernement et en son nom propre, a exprimé une profonde tristesse à la suite de cette disparition qui endeuille la communauté religieuse malienne. Dans son message de condoléances, il a salué la mémoire d’un guide respecté dont l’action a largement dépassé les cercles religieux, pour toucher l’ensemble de la société.

Un parcours au service de la paix et de la cohésion

L’Imam Fodé Cissé, figure emblématique de la LIMAMA, s’était illustré par son engagement constant en faveur du dialogue interconfessionnel et de la cohésion sociale. Son approche inclusive de la foi et son souci de préserver les valeurs de tolérance et d’entraide ont marqué durablement le paysage spirituel malien.

Sous son impulsion, la Ligue avait multiplié les initiatives visant à renforcer la solidarité islamique, soutenir les plus démunis et promouvoir la compréhension mutuelle entre les différentes sensibilités religieuses du pays.

Un héritage moral et spirituel à préserver

Pour le Ministre Koné, la disparition de l’Imam Fodé Cissé constitue « une perte douloureuse », mais aussi un appel à poursuivre son œuvre : celle d’une religion au service de la paix, de l’éducation et du vivre-ensemble. Il a invité les fidèles à « s’unir dans la prière et la méditation », afin d’honorer la mémoire du défunt et de prolonger son engagement en faveur du bien commun.

L’hommage de la Nation

Le ministère des Affaires religieuses a présenté ses condoléances à la famille du défunt, à la LIMAMA et à l’ensemble des communautés religieuses du Mali. Le gouvernement a également rendu hommage à un homme qui, tout au long de sa vie, a fait de la foi un levier d’unité nationale.

La disparition de l’Imam Fodé Cissé, survenue à un moment où le pays aspire plus que jamais à la cohésion et à la stabilité, rappelle l’importance des leaders spirituels dans la construction d’une paix durable.

Oura KANTÉ

Malikunafoni