Le Mali aux Deaflympics de Tokyo 2025 : une participation qui porte haut l’inclusion sportive
- malikunafoninet
- 18 nov.
- 2 min de lecture

« C’est une grande fierté d’être ici et de montrer que le handicap n’empêche ni l’effort ni l’excellence », confie un membre de la délégation malienne aux Deaflympics de Tokyo. Cette 25ᵉ édition, organisée du 15 au 26 novembre 2025, marque un moment inédit : le Japon accueille pour la première fois cet événement sportif mondial dédié aux athlètes sourds et malentendants.
Un rendez-vous planétaire majeur
Plus de 2 500 compétiteurs venus de 97 pays se retrouvent à Tokyo pour s’affronter dans 21 disciplines allant de l’athlétisme au football, en passant par les sports de raquette et la course d’orientation.
Les Deaflympics — souvent moins médiatisés que les Jeux paralympiques — constituent pourtant l’une des plus anciennes compétitions multisports au monde, organisées depuis 1924.
Le Mali mobilisé pour l’égalité des chances
La présence malienne à ces Jeux revêt une dimension symbolique forte.
La délégation engagée à Tokyo incarne à la fois l’engagement du pays pour l’inclusion, la valorisation des athlètes en situation de handicap et la volonté d’inscrire le Mali dans le mouvement sportif mondial.
Pour les autorités sportives nationales, cette participation n’est pas un simple déplacement :
Elle affirme une orientation politique claire en faveur d’un sport accessible à tous, et d’une meilleure reconnaissance des talents sourds ou malentendants.
Le soutien affiché des autorités sportives
La Direction Nationale du Sport et de l’Éducation Physique (DNSEP) a adressé un message d’encouragement « chaleureux et déterminé » à l’équipe malienne avant son départ.
Ce soutien institutionnel, encore récent dans le domaine du handisport, s’inscrit dans une dynamique nationale plus large de développement du sport inclusif.
Une étape pour renforcer la visibilité du handisport au Mali
Au-delà de la compétition, ces Deaflympics représentent une opportunité :
– Offrir une vitrine internationale aux athlètes maliens,
– Renforcer la sensibilisation autour de la surdité et du handicap,
– Inspirer une nouvelle génération de jeunes sportifs dans le pays.
La performance sportive comptera, bien sûr, mais l’enjeu principal est ailleurs : montrer que le Mali peut et doit occuper sa place dans les arènes handisportives internationales.
Un rendez-vous à suivre jusqu’au 26 novembre
Les épreuves se poursuivent à Tokyo et la délégation malienne tentera de se distinguer dans les disciplines où elle est engagée.
Les résultats attendus, ainsi que les retombées de cette participation, devraient nourrir une réflexion nationale sur la structuration durable du sport pour personnes sourdes et malentendantes.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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