« Il était temps d’arrêter la tuerie » : Donald Trump somme Zelensky d’accepter les conditions russes
- malikunafoninet
- 21 oct.
- 2 min de lecture

« Je lui ai dit, comme je l’ai dit à Poutine, qu’il était temps d’arrêter la tuerie et de trouver un accord ». C’est par ces mots, publiés sur son réseau Truth Social, que Donald Trump a résumé samedi la rencontre explosive qu’il a eue la veille avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche.
Mais derrière la façade diplomatique, la discussion a tourné à l’affrontement, selon des révélations du Financial Times.
Une rencontre sous haute tension
Le chef de l’État ukrainien était venu solliciter de nouvelles livraisons d’armes et un soutien politique pour faire face à l’armée russe. Les signaux semblaient encourageants : Donald Trump venait d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza et laissait planer l’espoir d’une aide militaire renforcée. Pourtant, la réunion du 17 octobre s’est vite transformée en joute verbale.
Des témoins évoquent des « échanges de cris » et même des jurons de la part du président américain. Celui-ci aurait exhorté Zelensky à accepter les conditions de paix suggérées par Moscou, menaçant que « le Kremlin détruirait tout » en cas de refus.
L’ombre de Poutine
Selon le Financial Times, Donald Trump venait tout juste d’avoir un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine. Les deux dirigeants auraient discuté d’un projet d’accord inspiré du mémorandum de Budapest de 1994, qui garantissait alors les frontières de l’Ukraine. Cette « proposition » russe exigerait que Kiev renonce à la partie du Donbass encore sous son contrôle en échange d’un gel du front au Sud.
Zelensky, cartes militaires à l’appui, aurait tenté de convaincre son interlocuteur que l’Ukraine pouvait encore reprendre du terrain, surtout avec les missiles Tomahawk promis par Washington. En vain : Trump aurait refusé de regarder les cartes, reprenant même certains arguments du Kremlin sur la solidité économique de la Russie.
Vers un tournant diplomatique ?
L’épisode illustre le virage pragmatique du président américain, soucieux d’afficher un bilan de « pacificateur » à l’approche de l’élection présidentielle.
À Kiev, la déception est palpable. L’entourage de Zelensky redoute que cette inflexion fragilise encore le soutien occidental à l’Ukraine, au moment où les combats s’intensifient dans le Donbass.
Reste à savoir si cette pression marquera un tournant durable dans la politique américaine envers la guerre en Ukraine – ou seulement un épisode de plus dans la diplomatie imprévisible de Donald Trump.
Source le Figaro
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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