Grève du 2 décembre : la CGT, Solidaires et la FSU veulent faire plier le budget 2026

« Sans la mobilisation du monde du travail, ce budget aura des conséquences catastrophiques pour les travailleurs et travailleuses, pour nos services publics et pour l’avenir du pays », préviennent la CGT, Solidaires et la FSU. Les trois centrales syndicales appellent à une nouvelle journée de grève et de manifestations, le 2 décembre, contre le projet de loi de finances 2026, jugé trop austéritaire.

Alors que les débats budgétaires battent leur plein à l’Assemblée nationale, les syndicats entendent maintenir la pression sur le gouvernement et les parlementaires. Pour eux, le projet actuel « accumule les régressions » : suppression de 3 000 postes dans la fonction publique, doublement des franchises médicales, gel des pensions de retraite, limitation à quinze jours des arrêts maladie ou encore baisse des crédits alloués aux hôpitaux et aux Ehpad.

Les organisations dénoncent la poursuite d’une politique d’austérité « au détriment du service public et du pouvoir d’achat ». Elles appellent à « amplifier la mobilisation » jusqu’à la mi-décembre, date prévue pour la fin du débat parlementaire.

Cette nouvelle journée d’action s’inscrit dans la continuité des précédentes mobilisations du 18 septembre et du 2 octobre. Les syndicats se félicitent déjà d’avoir obtenu « l’abandon du vol de deux jours fériés » et le report de la réforme des retraites. Autre victoire symbolique selon eux : le Premier ministre aurait renoncé à recourir au controversé article 49.3 pour faire passer le texte en force.

Reste à savoir si cette nouvelle démonstration de force du 2 décembre parviendra à infléchir la ligne budgétaire du gouvernement ou, à tout le moins, à rouvrir le débat sur le partage des richesses et la justice sociale.

Source Le Figaro

Oura KANTÉ

Malikunafoni