Grève du 18 septembre : jusqu’à 900.000 manifestants attendus, les forces de l’ordre sur le qui-vive
- malikunafoninet
- 17 sept.
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« La mobilisation pourrait atteindre des niveaux inédits », préviennent les services de police, à la veille de la journée nationale d’actions prévue ce jeudi 18 septembre. Alors que la crise sociale en France s’intensifie, policiers et gendarmes se préparent à contenir de possibles débordements orchestrés par l’ultra-gauche et les black blocs.
Les autorités estiment que jusqu’à 900.000 personnes pourraient défiler sur l’ensemble du territoire, quatre fois plus que lors de la précédente mobilisation du 10 septembre. À Paris, environ 60.000 manifestants sont attendus pour le cortège reliant Bastille à Nation, en passant par République. Les forces de l’ordre redoutent la formation d’un black bloc, susceptible de regrouper un millier de casseurs, et multiplient les dispositifs de prévention.
Dès la nuit précédant la grève, une vigilance accrue sera instaurée sur tous les sites jugés sensibles. Le gouvernement entend mobiliser massivement : plus de 80.000 policiers et gendarmes avaient déjà été déployés lors de la précédente mobilisation, un chiffre comparable aux interventions lors de l’acte 3 des « gilets jaunes » en 2018. Des moyens exceptionnels, comme 24 véhicules blindés Centaures et 10 engins lanceurs d’eau, seront également déployés.
Le ministère de l’Intérieur avait recensé la semaine dernière 540 interpellations et 415 gardes à vue, dont une large part à Paris. Les militants du mouvement « Bloquons tout », soutenus par l’extrême gauche, continuent à organiser des actions ciblées : blocages d’universités, perturbations dans les transports et interventions dans des lieux publics, défiant les syndicats traditionnels.
La colère sociale, accentuée par le plan d’austérité gouvernemental et la nomination de Sébastien Lecornu, promet de faire de cette journée un véritable test pour les autorités et les syndicats. La question reste entière : les forces de l’ordre parviendront-elles à contenir les tensions et éviter que cette mobilisation ne dégénère en chaos urbain ?
Le Figaro
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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