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France demande au Togo "de faire toute la lumière" sur la mort de sept personnes lors des manifestations à Lomé Des accusations de torture suscitent une vive inquiétude internationale

« Nous appelons les autorités togolaises à faire toute la lumière sur ces accusations », a insisté Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, lors d’une audition parlementaire le 2 juillet 2025.

 

À Lomé, la mort de sept manifestants en juin dernier continue d’alimenter les tensions. Selon le collectif citoyen "Togo Debout", ces décès seraient liés à des actes de torture perpétrés par des forces de l’ordre et des miliciens, avec des corps retrouvés dans des cours d’eau. Les autorités togolaises réfutent ces allégations, évoquant des noyades accidentelles et dénonçant des récupérations politiques.

 

Face à cette situation, le front d’opposition "Touche pas à ma Constitution" réclame une enquête internationale, pointant l’opacité des investigations nationales. Paris, de son côté, réaffirme son attachement à la liberté de manifestation et à la liberté de la presse, tout en soulignant la nécessité d’une enquête transparente.

 

Le contexte politique au Togo demeure particulièrement sensible, avec une réforme constitutionnelle récente renforçant le pouvoir du président Faure Gnassingbé, en place depuis 2005.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

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